En tant que blogueuse, on fait un métier "polémique". Nous sommes autant adorées, adulées, que détestées. Tous les jours on sait qu'on va autant être super heureuses de lire des messages bienveillants, que tristes de lire des messages agressifs et méchants. Tous les jours notre humeur passe par mille phases, influencée par les autres. Mais au fond, est-ce que vous comprenez réellement ce qui se cache derrière notre métier? Est-ce que vous prenez conscience de la globalité de l'activité? Parlons en un peu, de ce métier de blogueuse, si controversé.
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Commençons par une petite définition : blogueuse = personne qui partage sur son blog son quotidien, ses bons plans, et ses conseils en tout genre.
Il y a des années de cela, je parle de l’époque des blogueuses dinosaures (dont je fais un peu partie), le mot blogueuse n’était jamais associé à de l’argent. On écrivait chacune sur nos blogs, tranquillement, sans prise de tête, on faisait notre petit bout de chemin sans devoir rendre de compte à personne, seulement animées par la passion du partage. Si on avait beaucoup de visites, on pouvait éventuellement gagner un peu d’argent grâce à de la publicité mais peu de blogueuses s’encombraient de ces bannières moches et mal ciblées.
Et puis, les réseaux sociaux sont apparus, et sont venus chambouler un peu tout ce joli petit écosystème qu’était la blogosphère. Toutes les blogueuses se sont bien évidemment lancées sur les réseaux sociaux, et principalement sur Instagram, construisant des communautés chiffrées en « followers ». De fil en aiguille, les communautés grandissantes, les marques se sont petit à petit intéressées à ce nouveau moyen de communiquer émergent et y ont bien évidemment vu un nouveau moyen de vendre leurs produits. C’est là que les collaborations ont commencé à proliférer sur les réseaux sociaux. On ne parle désormais plus de blogueuses, mais « d’influenceuses », terme qui personnellement m’orripile : ce n’est le métier de personne que d’influencer, soyons d’accord.
Il y a différents types d’ « influenceuses » : il y a des nanas qui proposent un contenu hyper naturel, avec des produits hyper accessibles, d’autres qui sont, au contraire, axées ultra luxe, d’autres qui sont dans une télé réalité au quotidien, d’autres encore qui sont créatrices de contenu au sens large du terme. Je me situe dans le dernier cas, je suis une créatrice de contenu. C’est à dire que je propose un contenu qui n’est pas naturel, mais qui est plus orienté vers l’inspirationnel et l’artistique. Je comprends que cela ne plaise pas à tout le monde, mais avec mon activité, mon but n’est pas de plaire à la majorité. Je préfère être moins suivie, mais faire uniquement ce qui me plait, c’est à dire produire des photos où je pousse la conceptualisation et l’esthétique au delà de la mise en avant du produit. Je n’oblige personne à suivre ce que je fais, vous savez directement en arrivant sur mon compte à quoi vous avez affaire. Si vous ne vous sentez pas concerné par le contenu que je propose, pourquoi forcer la chose ? Un click, et vous n’entendrez plus parler de moi.
L’activité d’une blogueuse / influenceuse consiste donc à partager ce qu’elle aime, au travers du monde digital au sens large: Instagram, blog, Pinterest, Youtube etc… Une blogueuse va vous parler de tout ce qui constitue son quotidien, et vous inspirer dans votre propre vie quotidienne, que ce soit au travers de tenues, de bonnes adresses, de style de vie ou de philosophie de pensée. Au final, ce que vous voyez sur mon blog ou sur mes réseaux sociaux, c’est moi, la personne que je suis, dans sa globalité, entre mes tenues du jour, mes soirées entre amis, mes études, les restaurants que j’aime fréquenter, les voyages, … bref, ma vie. Personnellement, mon feed Instagram est consacré à un contenu statique assez artistique, au travers des stories je montre plutôt ma vie quotidienne. Sur le blog je vais parler un peu de tout, entre mode, voyage et de bonnes adresses. Et enfin sur Youtube je vais proposer un contenu dynamique principalement axé sur la mode.
Et arrivée à un certain stade, la blogueuse / influenceuse gagne de l’argent avec son compte. Comment? Au travers de collaborations avec des marques. Il est normal que la blogueuse / influenceuse soit payée pour le travail et l’investissement qu’elle va fournir pour mettre en avant le produit de la marque concernée. Premièrement, parce que son « influence » se monnaie. La marque va vendre son produit grâce aux posts/stories/articles créés. Mais la blogueuse va investir du temps (et parfois de l’argent) pour mettre en avant le produit de la marque. Au même titre que dans le milieu de la pub chaque intervenant est payé, la blogueuse a le droit de l’être également.
Là où ça coince, c’est que pour la plupart des gens, la blogueuse n’a pas de légitimité à gagner de l’argent vu qu’elle a du crédit uniquement grâce au nombre de personnes qui la suit. Ceux-ci on l’impression qu’au final, la blogueuse se sucre sur leur dos vu qu’elle est payée seulement parce qu’elle est suivie. Et pourquoi est-ce qu’elle devrait être payée alors qu’elle est censée faire ça par passion du partage, et par envie de l’échange?
Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des gens dont l’activité principale est de conseiller les autres et de partager ses bons plans gratuitement? Vous en connaissez beaucoup des journalistes qui écrivent des articles gratuitement? Des médecins généralistes qui soignent les gens gratuitement par passion ? Des stylistes qui habillent les gens gratuitement par amour de la matière? Pourquoi la blogueuse, sous prétexte qu’elle est là seulement grâce à une communauté, n’aurait pas le droit d’être rémunérée également pour son implication dans son travail?
A l’inverse, comment voulez vous que l’on propose du contenu spontané, sans ressources? Si je ne gagnais pas d’argent avec mon compte Instagram, je devrais avoir un autre job à côté, et qui dit autre job à temps plein à côté, dit aussi ne plus avoir de temps pour s’investir sur les réseaux sociaux. Vous voulez que l’on soit présente pour vous H24, mais vous refusez que l’on gagne de l’argent… Du coup, on fait comment? Je ne suis pas Crésus, je n’ai comme ressources que l’argent que je gagne, je n’ai ni mari qui m’entretient, ni famille qui me paie tout, et comme tout le monde, j’ai un loyer à payer, des factures d’électricité à payer, je dois me nourrir (ainsi que mon chat) et m’habiller. Également, comment voulez vous que je vous propose toujours du contenu neuf et intéressant, que je vous partage mes bonnes adresses, mes hauls, mes voyages, si je n’ai pas d’argent pour financer tout cela? Il faut penser qu’au final, la plupart de l’argent que je gagne avec les publications rémunérées sert à financer le contenu non sponsorisé que je vous propose au quotidien.
1/ Le choix des clients: je reçois des dizaines de propositions de collaborations, rémunérées ou non tous les jours dans ma boite mail. Je n’accepte que les projets qui m’intéressent, soit parce que je connais le produit, et je sais que ca vous plaira (parce que j’aurai un code promo, que je pourrai organiser un concours, ou tout simplement parce qu’il s’agit d’une nouveauté d’une marque que j’adore et que c’est canon), soit parce que c’est une marque dont j’ai entendu parler et que j’ai vraiment envie de la tester. Je me pose toujours une question clé avant d’accepter un projet : est-ce que j’achèterais le produit s’il ne m’était pas offert/ si je n’étais pas payée pour en parler? Si la réponse est non, même si on me propose 10 000€ pour en parler, je refuse. Si à l’inverse la réponse est oui, qu’il y a un budget pour mettre en place un chouette projet, tant mieux, si pas, et que j’ai le temps de faire un petit quelque chose, j’accepte aussi.
2/ Développement du projet : quand j’accepte une collaboration avec une marque, que le projet soit rémunéré ou non, je réfléchis toujours à la meilleure manière de mettre en avant le produit. Je vais faire de la pub, le client m’a certainement payée pour ça, j’ai besoin que mon client soit satisfait en lui proposant un contenu sur lequel j’ai réellement bossé et qui va réellement avoir un impact positif pour ce dernier. Que ce soit un petit client, ou un gros client, je fonctionne toujours de la même manière, et je cherche toujours à me dépasser pour proposer un contenu travaillé et de qualité. Je ne peux pas me contenter de faire une « bête selfie » dans un miroir avec un produit à moitié mi en avant, je vais toujours me casser la tête pour faire quelque chose d’original. Ceci implique pas mal de couts : entre make-up artiste, photographe, assistante… l’achat de la décoration ou des accessoires pour réaliser le shooting, tout le monde est payé avec l’enveloppe budgétaire proposée par le client, quitte à ce qu’une fois sur deux, ça lorgne sur ma propre rémunération.
3/ Transparence : chaque collaboration rémunérée est mentionnée clairement dans chaque publication avec la mention « sponsorisée ». De la sorte, vous êtes toujours avertis quand il s’agit d’une collaboration pour laquelle j’ai touché de l’argent. Je n’ai pas honte de travailler de manière rémunérée, je suis même fière d’avoir pu établir des relations longue durée avec mes clients, et que ceux-ci me fassent confiance pour mettre en avant leur produit. Il ne faut pas oublier aussi que d’un point de vue légal c’est OBLIGATOIRE. Le consommateur doit être averti qu’il fait face à une publicité et non à un contenu spontané. Je suis donc 100% transparente au niveau de mon travail, non seulement par rapport à vous, mais aussi par rapport à l’éthique que j’ai dans mon activité.
Ce sont les lignes de conduites que je me suis imposée, et il n’y a pas de bonne ou de manière de faire. Comme dans tout secteur d’activité, il y a des personnes honnêtes, d’autres malhonnêtes, des personnes qui font bien leur travail, et d’autres qui font n’importe quoi. Le problème avec les « influenceuses » actuellement, c’est que l’éthique passe par dessus l’épaule de la plupart d’entre elles. Sincèrement, vous voyez beaucoup de filles qui mentionnent leurs publications sponsorisées? Pourtant c’est obligatoire… mais certaines préfèrent faire « mine de rien », plutôt que de prendre le risque de « décevoir » leur communauté parce qu’elles gagnent leur vie sur leur dos. Du coup, quand vous arrivez sur un compte comme le mien, où tout est mentionné en toute transparence, ça peut choquer parce que ça parait très présent. Mais l’autre compte que vous adorez et idolâtrez en a tout autant… elle ne le mentionne juste pas.
A l’inverse, vu que beaucoup cachent leurs collaborations, vous avez l’impression d’en voir partout, et surtout là où il n’y en a pas. Ce n’est pas parce que l’on tag une marque qu’on est systématiquement payées pour le faire. LOIN DE LA. Les seuls moments où je suis payée pour parler d’un produit sont mentionnés autant en stories qu’en post par la mention « sponsorisé ». Tout le reste est spontané. Mais je comprends qu’une perte de confiance envers les blogueuses se crée, de part la malhonnêteté de certaines. Si la blogueuse ne mentionne jamais le contenu sponsorisé, comment faire la part des choses? Au final, c’est à vous d’adapter votre comportement.
Bref, je ne veux jeter la pierre à personne, mais je veux juste que vous preniez conscience de certaines choses.
D’un coté on nous demande d’être naturelles, d’un autre quand on montre qu’au delà d’un contenu presque parfait, on est de vraies personnes, avec ses imperfections, on se fait critiquer par ce qu’on ne fait pas les choses parfaitement. Au fil des critiques, le contenu devient de plus en plus lisse et perd de son contraste parce qu’on n’a pas envie de se faire éternellement critiquer. Il y a tellement de choses que je me retiens de dire et de montrer pour éviter les scandales, et c’est dommage, mais c’est votre comportement qui nous pousse à montrer seulement la version parfaite de la personne qu’on est et à garder beaucoup de choses pour nous, alors que comme vous, on a une vie tout à fait normale. Mais si on montre de la normalité, on se fait critiquer parce que ce n’est pas parfait. Au final c’est une boucle sans fin et il n’y a aucune issue.
Quand je fais une story au sport et que j’ai le malheur de montrer une bouteille d’eau en plastique, je me fais critiquer parce que je ne suis pas écolo mais on me demande un code promo pour acheter la tenue que je porte. Quand je suis avec des amis en soirée, et que je suis entrain de m’amuser, on me critique parce que j’ai peut être un petit verre dans le nez et que l’alcool c’est maaaaaal mais on me demande des idées de boites pour sortir à Bruxelles. Quand je fais une photo un peu surréaliste, on me critique parce que cela ne montre pas la réalité du quotidien de tout le monde mais on me demande de montrer le processus créatif derrière la photo. Quand je montre un voyage, on me critique parce que je prends l’avion, mais on veut quand même les bonnes adresses. Quand je parle d’une marque, on me critique parce que je suis payée pour le faire, mais on participe quand même au concours parce que le lot est cool. Quand je montre mon chat, on me critique parce que je ne suis pas influenceuse chat mais en même temps on me demande des conseils pour adopter un chat en appartement.
Au final, cela dénote d’une éternelle insatisfaction. Je suis qui je suis, je ne suis pas parfaite, je fais juste les choses du mieux que je peux. La plupart du temps, je passe clairement au dessus de tout ça, au final, ce qui m’importe le plus, c’est l’avis de mes proches, et pas ceux de personnes que je ne connais pas. Mais il n’y a rien à faire, ma façon de me comporter est influencée par cela et je lisse ma personnalité sur les réseaux sociaux pour éviter les controverses.
La digitalisation de la société a amené aussi un bouleversement au niveau du comportement des gens : désormais tout le monde donne son avis sur tout, les gens n’ont plus aucun filtre ni aucune éducation dés qu’ils se retrouvent derrière leur écran de téléphone ou d’ordinateur. Ils se permettent de parler sur tout et n’importe quoi, sans réfléchir plus loin que le bout de leur nez, et sans faire de recherches préalables. Il faut que l’information arrive directement dans la bouche des gens, toute cuite, sans qu’il n’ait à faire aucun effort pour
En tant que blogueuse, on doit tous les jours se battre pour justifier notre présence, et légitimer l’argent que l’on peut gagner grâce à notre activité: résultat, on doit se plier en 4 pour satisfaire sa communauté au quotidien et contenter cette dernière pour être sure qu’elle reste. Même si cela se fait naturellement la plupart du temps et avec énormément de plaisir, il ne faut pas oublier que derrière l’écran, c’est une vraie personne qui fait son maximum pour vous contenter et vous satisfaire. Cette personne elle a une vie privée, cette personne elle a aussi ses mauvais jours, cette personne n’est pas parfaite, et cette personne n’a aussi, comme vous, que 24h dans sa journée et deux bras pour tout faire.
J’ai la chance de pouvoir me faire aider au quotidien dans l’exécution de mes tâches par une assistante, ce qui me permet de me dédoubler pour pas mal de choses. Mais, avec le métier que l’on fait, notre personne étant toujours au centre de tout, ce n’est pas possible de déléguer une grande partie de l’activité. Je suis la seule à gérer mon compte Instagram, et à répondre aux messages privés, parce que c’est important pour moi de tisser un lien directement avec vous. Je ne veux pas vous donner l’impression que vous tissez un lien avec moi alors que c’est mon assistante qui répond derrière. Je n’ai pas une communauté immense, mais j’ai une communauté quand même conséquente, du coup, il faut se rendre compte que ce n’est pas possible de satisfaire tout le monde (et pourtant j’aimerais bien!!!) et de répondre à tout le monde. Surtout que, pour la plupart des questions, deux clicks sur Google, un petit tour sur le blog, ou simplement un peu plus d’attention à l’écoute de la story répond à la question.
Dans le même ordre d’idée, on ne peut pas répondre à toutes les sollicitations de demandes d’interviews, de collaborations ou de demandes diverses que l’on a au quotidien. Et quand on a le malheur de décliner une demande, on est obligées de se justifier auprès de la personne. Je me suis déjà pris la tête avec des marques dont je refusais le projet, parce qu’elles ne comprenaient pas pourquoi je n’avais pas le temps de parler de leur produit. Au delà du fait que je trie énormément mes collabs pour ne parler que de ce qui me plait, parfois, même quand un produit nous plait, on ne peut répondre positivement par manque de temps. Et à nouveau, on se fait critiquer.
Concernant les demandes d’interviews pour des projets scolaires: j’ai tout à fait conscience que quand on fait un travail sur les blogueuses, on a besoin d’elles pour étoffer son travail. Mais, si vous avez choisi ce sujet en pensant qu’il dénotait un peu à côté des sujets traditionnels, sachez que c’est très à la mode et que l’on reçoit des dizaines de demandes similaires à la votre TOUS LES JOURS. C’est clairement impossible de répondre individuellement à chacun. À nouveau, j’ai cherché une solution pour cela, et je l’ai plus ou moins trouvée : je vais organiser en avril une journée « mémoire », où je récolterais toutes vos questions, et où on se rencontrera tous ensemble une matinée/aprem, pour que je réponde collectivement à ces questions. Je vous tiendrai au courant.
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Beaucoup de blabla, mais beaucoup sur le coeur aussi. J’espère qu’avec cet article vous comprendrez un peu plus ce métier, pour lequel on est tellement impliquées personnellement, et qui, malgré l’apparence parfaite, est clairement compliqué à gérer au quotidien.
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Commentaires
coucou! je suis pas du tout d’accord avec le fait de critiquer tout et n’importe quoi forcément. les trucs sur les bouteilles en plastique, l’alcool ect je trouve ca nul de critiquer.
Justement moi j’adore quand je vois les blogueuses poster des trucs super naturels, des trucs de la vie de tous les jours: ton chat, tes soirées, tes brunch entre amis, tes recettes, … C’est justement pour ca que j’aime beaucoup te suivre c’est pcq ya plein de moments naturels et spontanés (quoi que moins souvent qu’avant mais j’ai compris pourquoi en lisant cet article) et ca j’aime bien
Je suis aussi d’accord que les influenceuses doivent gagner leur vie, malheureusement dès qu’il y a de l’argent en jeu je ne fais plus du tout confiance. donc quand je vois « sponsorisé » et qu’on me montre des produits, vetêments ect, c’est sur que je ne regarde pas parce que je sais pas si ce qu’on me dit c’est juste pcq on a été payé pour le faire. Mais c’est juste mon avis personnel. 🙂
Bon confinement à toi! continue les vidéos le matin !!! 🙂 🙂
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