7h00, Paris, 1er octobre 2019. Je me réveille seule dans mon petit Airbnb, à deux pas de la tour Eiffel. J’ouvre le store : il pleut des cordes. Cela n’entachera en rien ma bonne humeur matinale. Même si ça m’embête un peu quand même car j’ai une tonne de choses à shooter. Je m’habille, j’enfile une tenue confortable, mon ordinateur sous le bras, une casquette vissée sur la tête, et je pars en quête d’un café. Au coin de la rue je m’installe en terrasse malgré la pluie. Le serveur me regarde un peu de travers, mais il ne sait pas que mon petit plaisir, c’est d’être seule dans une grande ville, et de regarder les gens défiler devant moi, leur inventant une vie. De toute façon, je suis à l’abri de la pluie. J’ai beau être un extravertie, hyper sociable, je suis également une grande solitaire. J’aime être seule, j’aime me perdre dans les méandres de mes pensées, dialoguer avec moi-même, me poser des questions, y répondre. Même si j’apprécie plus que tout la compagnie des autres, la mienne me contente tout autant. Je ne sais pas encore que je vis mes derniers instants d’innocence. Si j’avais su, j’aurais savouré encore plus ces moments.
L’animation matinale des grandes villes me fascine, je pourrais rester des heures à regarder une ville se réveiller et s’animer. C’est drôle de voir que New-York ne se réveille pas de la même manière que Paris. De même que Bruxelles ne se réveille pas de la même manière que Londres. Les gens sont différents aussi. Je commande un café, un croissant. Un deuxième café. Je pianote sur mon ordinateur, entamant ma journée de travail. Un troisième café. Il est sacrément bon. Je regarde le défilé des parapluies devant moi, de moins en moins nombreux. La pluie se calme, le soleil arrive. Ma bonne humeur décuple. Il est déjà 13h, le soleil brille et le ciel est dégagé. Quelle chance, on va pouvoir faire de jolies photos. Dans une heure, Pauline va arriver pour deux jours de shooting. On va profiter un peu aussi, j’ai réservé dans de chouettes restaurants. Tout va merveilleusement bien. Je me rappelle encore lui avoir dit quand nous sommes parties en balade dans Paris : je suis enfin heureuse. Je suis amoureuse, j’emménage avec lui cette semaine. Je suis diplômée après 7 ans de dures labeurs. J’en ai fini avec mes problèmes de santé. Mes frères ont trouvé un super chouette appartement, je suis heureuse pour eux. Ma boîte fonctionne bien, j’ai trouvé une nouvelle assistante avec qui je pense que je vais pouvoir faire un beau chemin. Je suis bien entourée. Tout va bien, aucune taches d’ombre à l’horizon. Le ciel est d’ailleurs toujours dégagé sur Paris.
On achète un café à 15€ chez Saint Laurent. Quelle connerie. On rigole, on fait des vidéos, des photos, on travaille mais on s’amuse encore plus. L’insouciance. On rentre en fin d’après-midi pour se changer pour shooter à nouveau. Le ciel s’assombrit, on hésite à repartir shooter mais on y va quand même. Si j’avais su. Nous sommes sur le Champs de Mars quand la tempête se lève. Le vent commence à souffler, la pluie à gifler. On galope à la recherche d’un abri, et on échoue avec une trentaine de personnes dans un kiosque au milieu des champs. Le spectacle est à la fois effrayant et magnifique. Autant vous dire qu’un kiosque ça ne protège pas de grand chose. Les gens crient, rigolent, on court dans tous les coins du kiosque pour échapper aux rafales de pluie et de grêle qui s’abattent sur nous. Pendant quinze minutes intenses en émotions, on combat la tempête. Comme si le ciel m’envoyait un message. Comme un au revoir. Ou un adieu. Mais je ne le sais pas encore. La tempête s’éloigne, on arrive enfin à finaliser le shooting. On rentre à l’appartement, euphoriques, encore sous l’adrénaline procurée par la tempête.
Paris, 18h00. Le téléphone sonne. « Mommy » s’affiche à l’écran. Je suis occupée, j’hésite à décrocher mais finis par le faire au bout de quelques sonneries. Elle me demande si je suis seule. Pourquoi ? Elle s’étrangle dans ses sanglots. Mon sang ne fait qu’un tour. Papa s’est suicidé. Un hurlement. Le cœur qui se déchire. L’insouciance qui s’envole. La vie qui bascule à jamais.
Paris, 18h03. L’adrénaline. Une adrénaline d’un genre nouveau. Le sentiment de devoir faire mille et une choses. Appeler Luka. Entendre sa voix, s’effondrer. Appeler ma belle-mère. Lui expliquer. Booker de nouveaux trains pour rentrer au plus vite. Faire sa valise. Rendre le Airbnb. Attendre le Uber. Interminablement. Acheter des cigarettes. Deux paquets. S’arrêter à une terrasse pour boire un verre en attendant. Deux verres. Trois verres. Une cigarette. Deux cigarettes. Le vin n’a aucun goût, les cigarettes non plus. La vie n’a plus aucune saveur. Le téléphone sonne sans arrêts. Les larmes coulent inlassablement. Le sentiment d’être dans un monde parallèle, le monde est à l’arrêt autour de moi, plus rien n’existe, le mode pilote automatique s’est enclenché.
Beaucoup vous diront qu’ils ne se rappellent de rien des jours qui suivent l’annonce de la mort d’un proche. Pour ma part, je me rappelle de chaque détail, de chaque regard croisé. Du chauffeur Uber qui m’a souhaité du courage en nous déposant à la gare après 45 minutes de trajet au téléphone avec ma mère. Du regard de la dame que j’ai bousculée en perdant l’équilibre en sortant du train une fois arrivée à Bruxelles et qui a lu la détresse dans mon regard, me rendant un regard compatissant encourageant. Des bras de Luka dans lesquels je me suis effondrée à la sortie du train. De la cigarette que j’ai fumée quand on s’est arrêtés sur l’autoroute pour faire le plein d’essence. Bizarrement, je me rappelle avoir dormi sereinement dès la première nuit. Comme si mon corps pressentait qu’il allait devoir affronter des mois terribles et qu’il devait recharger ses batteries dès qu’il le pouvait.
Juin. Ca y est, la maison est vendue. Cette maison qui aura vu toute ma famille grandir depuis 23 ans est partie en moins d’une semaine. J’ai à peine eu le temps de pouvoir digérer la mise en ligne des photos de mon chez moi sur Internet. Ces murs qui connaissent tous mes secrets, ne m’appartiendront bientôt plus. Nous attendions ce moment avec impatience, mais une fois le fait accompli, c’est autre chose. Bientôt, je devrai dire au revoir à tout ce que j’avais comme repères depuis mon enfance. Mais bientôt, ma maman pourra venir vivre près de moi, près de nous.
Juin, quelques jours plus tard. « Mommy » s’affiche sur l’écran de mon téléphone. Comme à chaque fois, je bondis dessus. Un médecin a essayé de l’appeler plusieurs fois, ils cherchent à joindre le tuteur de ma grand-mère. A savoir moi. Quand mon père est décédé, ma grand-mère étant déjà malade, c’est moi qui ai repris sa tutelle. Atteinte de démence précoce, toutes les semaines je lui ré-expliquais ce que mon père avait fait, le geste qu’il avait posé. Toutes les semaines je la rassurais en lui disant que tout irait mieux très bientôt. Juste avant le confinement, nous avions fait nos premiers progrès depuis des mois : une balade dans le couloir ! Elle qui n’avait plus quitté sa chambre depuis le décès de mon père. Le confinement est arrivé. L’isolement est arrivé. Plus personne ne pouvait la rassurer. La maison de repos dans laquelle elle séjournait m’avait prévenue qu’elle avait été testée positive au Covid, mais sans symptômes graves. Le seul problème, c’est qu’elle ne pouvait plus s’alimenter à cause de sa gorge trop serrée. Ne pouvait ou ne voulait… je ne le saurai jamais. Elle s’est éteinte quelques jours plus tard à l’hôpital, après que j’ai pu lui faire un dernier adieu seule, le Covid empêchant toutes visites de la part du reste de la famille.
Juillet. A l’heure où je vous écris ces mots, je suis dans les Pouilles en train de profiter de mes vacances d’été, je ne sais pas pourquoi j’ai mis ce que j’avais dans ma tête par écrit. C’est peut être un peu ma thérapie à moi, écrire, mettre des mots sur ce qu’il se passe dans ma tête. Peut-être que si j’écris ce que je revis en boucle dans ma tête tous les jours depuis le 1er octobre, peut-être que cela finira par disparaitre de mes pensées. Peut-être que si c’est écrit quelque part, mon cerveau me laissera un répit, parce qu’au fond, si tous les jours depuis 6 mois je revis cette journée dans ma tête, c’est peut-être parce que je ne veux pas oublier ?
Novembre. Le grand jour approche. Les caisses de cartons commencent à s’accumuler dans les couloirs. On rigole quand on retrouve un objet improbable en vidant une pièce. On pleure quand on retrouve un objet oublié qui nous rappelle un souvenir de notre enfance si heureuse. C’est dur, plus dur que ce que je n'aurais jamais imaginé J’ai l’impression d’effacer petit à petit toutes traces de mon passé, de son passé. La maison est grande, nos appartements si petits en comparaison. Le temps file. On doit sacrifier beaucoup de choses qu’on aurait voulu garder éternellement. En fait, j’aurais voulu ne jamais avoir à faire ça. J’aurais voulu que mon père reste avec moi éternellement.
Il n’y aura plus de commande de petits pains à la boulangerie le dimanche matin. Il n’y aura plus de son de tracteur dans le champ. Il n’y aura plus de Marnette party dans le jardin. Je n’entendrai plus le plancher craquer quand ma mère descend prendre son café. Le soleil ne me réveillera plus tôt le matin, dans ma chambre où j’ai toujours eu la flemme d’installer des stores. L’odeur de purin de la ferme à côté ne titillera plus jamais mes narines. Je n’aurai plus à me plaindre du wifi que je ne captais pas à cause des murs épais de cette vieille fermette. Je ne plongerai plus dans la piscine les jours de canicule. Les chants matinaux de mon père resteront à jamais dans les murs de la maison et dans nos souvenirs.
Le camion arrive, les déménageurs rigolent, je leur sers du café dans des tasses Winnie l’ourson. On passe l’aspirateur. On prend les poussières. Tout ce qui nous appartient prend ensuite le chemin de sa nouvelle vie en direction de Bruxelles. On embarque également dans les voitures, en route nous aussi pour notre nouvelle vie à Bruxelles, ensemble, tous les 4. L’enfance derrière nous, le premier livre de notre vie définitivement fermé, prêts à en écrire un nouveau.
J’écris vraiment comme une thérapie. Ne me dites surtout pas que je suis forte de partager tout cela avec vous. Je ne le suis pas plus ni moins que toute personne qui traverse ce genre de drame. La seule force que j'ai peut-être, c'est de rendre public ces pensées. Si je le fais, c'est parce que je pense qu'elles peuvent faire écho en certaines personnes, qu'elles peuvent aider autant des personnes qui traversent des épreuves similaires à s'identifier, que des proches qui ne comprennent pas et se sentent impuissants à faire le premier pas pour aider. Chaque personne réagit bien évidemment différemment, mais le dénominateur commun que j'ai trouvé à toutes les personnes avec lesquelles j'ai discuté et dans les différents livres que j'ai lus, c'est qu'on se sent un peu soulagé quand on comprend qu'on n'est pas seul, et que l'on comprend que l'on traverse un processus que d'autres ont vécu avant nous et que d'autres vivront après nous.
On n'imagine pas à quel point on peut être armé pour faire face à de telles situations. Notre corps et cerveau ont des capacités cachées qu’ils sortent comme un bouclier le moment venu. Le processus de deuil après suicide, est un processus complexe, qui commence par une phase de dépression profonde qui durera jusqu'à ce que les plaies soient cicatrisées. Une fois l'adrénaline des premières semaines épuisées, le deuil prend d'autres dimensions et s'ensuit des phases très anxiogènes : colère, culpabilité, déni, solitude, dépression ... Petit à petit, c’est également tous les repères que vous aviez jusqu’alors créés qui s’effacent. Mais en disparaissant, ils laissent place à d’autres repères, qui petit à petit, vous permettent de vous reconstruire. Le deuil fait mal, le deuil vous plonge dans une dépression profonde, mais c'est un passage obligé. Il faut l'accepter, le vivre, s'écouter, pour pouvoir réapprendre à vivre sans la personne disparue. Si on m'avait dit début 2019 que j'aurais à affronter toutes ces épreuves l'année suivante, je n'aurais jamais cru que je pourrais tenir encore debout. Et pourtant, aujourd'hui, je me tiens debout, je vous écris ces mots, et je me sens plus forte que jamais. Mon âme est fissurée à jamais, mais j'ai réussi à en faire aujourd'hui mon arme, ma force, même si parfois cette âme blessée peut être ma plus grande faiblesse.
Perdre un proche de suicide n’est pas un deuil classique. Il y a des dimensions au deuil après suicide qu’on ne connaît pas dans un deuil « traditionnel » même si chaque disparition est tragique. Dans le cas d’un suicide, le plus dur est d’arriver à arrêter de chercher la personne sur qui remettre la faute. Il n’y a pas de coupable. Le suicide est complexe et multifactoriel, il n'y a pas de cause unique entourant le passage à l'acte. Il m’aura fallu plus d’un an pour vous dire comment mon père était parti. Un an pour moi-même comprendre ce nous m’arrivait, à ma famille et à moi. Je ne pouvais pas aborder ce sujet ici, sans être de mon côté un peu plus en paix avec la situation. C’est classique, on ressent une certaine pudeur face au suicide. Quand quelqu’un vous demande ce qu’il s’est passé et que vous dites qu’il s’est suicidé, la personne en face de vous va toujours avoir un geste de recul et perdre ses moyens. Soit elle va entrer dans une phase de curiosité malsaine et demander des détails, soit elle va bégayer des « désolés », et ne plus savoir où se placer. La société pose un réel tabou autour de ce geste. Les gens ne comprennent pas, et c'est normal. On ne comprend la souffrance que lorsqu'on le traverse soi-même (et j'aimerais tellement que personne d'autre n'ait à vivre ça un jour). De mon côté, j’en ai toujours parlé ouvertement et de nombreuses fois, j’ai vu que je mettais mal à l’aise. Et puis, il y a tous les gens qui « savent », et qui vous traitent différemment, comme si vous étiez en sucre et que vous alliez casser à tout instant. On se sent différent, comme atteint de maladie. Les gens chuchotent, s'écartent. Cela a créé de mon côté un certain isolement social au début. Je voyais que je mettais mal à l’aise, donc je m’éloignais, pour me préserver et préserver les autres.
Cet isolement social était encore accentué par l’égoïsme que j’ai développé dans les premiers mois qui ont suivi le décès de mon père. Je ne pensais qu’à moi et à ma famille. C’est normal me direz vous, mais j’en arrivais à un stade où tout me semblait moins important que ce que je vivais, et je n’arrivais plus à écouter les autres parler de leurs petits problèmes du quotidien pendant que « moi JE vivais un drame ». J’ai mis du temps à m’en rendre compte, à réapprendre à vivre avec les autres, à accepter que l’on vit tous des choses différentes et que cela nous atteint tous de manières différentes avec plus ou moins d’intensité. Apprendre à sortir de ma bulle pour vivre à nouveau. Apprendre à revivre en société. Apprendre à ne pas être définie par le geste de mon père et éviter que ce dernier ne me définisse.
Les premiers mois qui ont suivi le décès ont été compliqués. Je pense même que je me suis sentie encore plus mal quelques mois après que dans les semaines qui ont suivi le décès de mon père. Au début, mon humeur oscillait entre colère, culpabilité, soulagement et même, honte. Un jour j’inondais mon quotidien de ses photos, me demandant si j’aurais pu faire quelque chose pour le sauver. Le lendemain je rangeais tout parce que je ne pouvais plus voir de photos de celui que j’estimais m’avoir abandonnée. C’est le plus difficile dans un deuil après suicide : déculpabiliser et calmer sa colère. Je me reprochais de ne pas avoir fait telle chose, de ne pas avoir compris. J'analysais sans cesse les mois précédant sa mort. La phase d'interrogation est longue, et arriver à passer au-dessus demande un travail sur soi de titan. Je n'arriverai jamais à décrire la douleur que j'ai pu ressentir. J'avais la sensation que l'on me déchirait de l'intérieur, j'avais besoin de hurler, de frapper dans mon coussin.
Il m’aura fallu un an pour dompter ce deuil, cette colère, les comprendre, faire de cette plaie béante une force qui me fait avancer. Un an pour que la vie retrouve ses couleurs, que peu à peu les fleurs brûlées reprennent vie, arrosées par mes larmes quotidiennes. Aujourd'hui, je ne pleure plus tous les jours, mais il m'arrive encore régulièrement de devoir me garer sur le bord de la route pour crier dans mon volant et faire sortir mes larmes. J'ai un deuil très solitaire, bien que je m'exprime à l'écrit ici "à beaucoup de monde", j'ai du mal à pleurer en présence d'autres personnes. Je préfère me promener, m'isoler et laisser libre court à mes pensées jusqu'à ce que j'évacue ce qui devait sortir. Je pleure encore régulièrement, mais c'est différent qu'avant. Mes larmes sont bizarrement sereines.
Concernant mon processus de guérison (si on peut appeler cela comme ça), je ne me suis pas faite aidée par des professionnels. J'ai décidé de faire ma thérapie seule, en lisant des livres (je vous conseille les livres du psychiatre Christophe Fauré), et en m'entourant des bonnes personnes pour discuter. J'ai également fait des massages (chez Martine de Richeville notamment). C'est bizarre, mais ca me faisait du bien, comme si cela évacuait tout ce que mon corps emmagasinait. Mais chaque personne est différente, ce qui a fonctionné pour moi ne fonctionnera pas pour d'autres, et il existe beaucoup de méthodes qui peuvent vous aider : séances de psy, séances avec des kynésiologues, reiki, hypnoses... Si vous avez aussi traversé des épreuves difficiles, n'hésitez pas à laisser en commentaire votre témoignage afin que les personnes qui lisent cet article puissent peut-être trouver des informations pouvant leur être utiles.
On vit dans un monde impitoyable, rempli d’injustices mais aujourd’hui j’ai envie de vous faire parvenir un message d’espoir, on s’en sortira, on arrivera à l’apprivoiser. La vie vous fera de sales coups, vous donnera l'impression que vous ne vous en sortirez jamais, mais sachez que même si vous garderez en vous à vie les séquelles de votre passé, l'avenir vous réserve également de belles surprises. Trouvez en vous le courage et l’envie de vivre, trouvez ce qui vous fera vibrer aujourd’hui et même si demain ce qui vous fait vibrer aujourd’hui vient à disparaître, trouvez autre chose. C’est un combat, c’est une guerre. Mais la vie est belle, remplie d’imprévus, joyeux et malheureux, mais dans tous les cas, elle vaut la peine d’être vécue jusqu’au bout. En un an j'ai dit adieu à mon père, ma grand-mère, ma maison d'enfance, mais je peux vous jurer que malgré ça, aujourd'hui je suis plus heureuse plus que je ne l'ai jamais été et j'ai foi en un avenir heureux, même si je sais que je traverserai encore beaucoup d'épreuves au court de mon existence.
Mon père vivra au travers de moi tout au long de mon existence. Il sera toujours présent dans chaque geste que je poserai à l'avenir. Pour lui, je vivrai ma vie pleinement. Pour lui, je serai heureuse et je continuerai à arborer le sourire qui m'a toujours caractérisé.
Si vous avez besoin de parler, si vous êtes isolés, n’hésitez surtout pas à chercher de l’aide. Même si la démarche n'est pas facile, il n'y a aucune honte à ressentir le besoin de se faire aider. Si vous ne trouvez pas d’oreille attentive autour de vous, des professionnels sont là pour vous écouter.
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Commentaires
je decouvre ton histoire aujourd hui etant moi meme passé par le suicide de mon frere a 20 ans il y a 10 ans maintenant .. le temps passe ,apaise mais on oublie jamais . ce qui m a sauvé personnellement c est le sport je me suis noyee dans le boulot et le sport a outrance j ai retrouvé un equilibre sain avec le temps mais avec lz recul c etait trop mais ca m aura eviter de prendre des cachets voir des psys ou sombrer pour supporter la situation .
je nz sais pas toi mais avec mes parents nous avons tjpurs aucune idee du pourquoi ?? 10 ans apres et je pense que cest ca le plus dur a encaisser essayer de comprendre pourquoi ? nous ne savons pas et saurons probablement jamais la cause de son acte .
bon courage a toi en tout cas .
Quel bel article, qui résume honnêtement ce que tu as vécu.
C’est un peu différent pour ma part mais je te rejoins dans beaucoup de points. J’ai retrouvé mon frère juste à « temps » après la deuxième fois… je lui en ai extrêmement voulu, je ne comprenais pas car on vivait la même souffrance…. Je l’ai trouvé égoïste, il m’abandonnai (lui aussi) Mais j’ai compris avec le temps que nous ne vivions pas les choses de la même façon…. Toutes nos souffrances venait de notre père. Qui lui s’est tué à petits feux. J’ai mal vécu les quelques années qui ont suivies le divorce de mes parents (que j’attendai tant bizarrement) car même si je pensais ne plus l’aimer après tout ces moments douloureux et toute cette tristesse qu’il nous a apportées pendant toutes ces années, j’étais apaisée…. Je ne sais toujours pas si il m’a entendue mais jaime a croire que oui, j’ai pu lui dire ce que j’avais sur le cœur après tout ce temps et toute cette tristesse. Il est parti avec ceux qu’il pensait être loin de lui. je reste avec beaucoup de questions et de mots que j’aurai aimé lui dire et comprendre, de moments importants de ma vie que j’aurai aimé partager avec lui mais après toutes ces année je ne lui en veut plus. J’ai pardonné, peut être jamais compris mais en tout cas accepter. Alors peut importe la manière, la personne, ou quoi que ce soit d’autre, je pense que toutes les personnes parties trop tôt, brutalement ou inopinément… Je sais qu’elles sont fières de nous Merci pour cet article et d’avoir partagé ces moments aussi douloureux que précieux
Magnifique article
Mi-Avril: En plein confinement, mon grand-père et ma grand mère vivant ensemble isolé pour éviter la maladie. Le soir mon papy décide de faire à manger comme tout les soirs, il se dirige dans le garage et chute un bruit sourd qui interpelle ma Mamy. Elle va le voir en panique mais il la rassure, on m’appelle moi et ma maman pour dire qu’il est embarqué en ambulance. Il se retrouve seul à l’hôpital, aucune visite, sa chute à été très forte il a tés mal , la col du fémur cassé.
Il est hospitalisé seul pendant de longues semaines, où il se sent désemparé, sa famille lui manque et il souffre de douleur. Le seul contact que l’on a c’est des vidéos mais au fur et a mesure des semaines. il ne veut plus, il prend du temps pour nous dire bonjour et puis nous dit être fatigué.
Début de la troisièmes semaines, l’hôpital nous appelle il refuse de manger et ça les inquiètes.
Milieu de semaine il ne sait plus se connecter à son téléphone un problème de wifi peut être… L’hôpital appelle le 27 mai au matin on nous parle alors de service palliatif, il va falloir prévenir mamy … Elle me l’annonce je suis inquiète, je comprends qu’il ne va plus rester beaucoup de temps.
19h00 le 27 mai, on est à table je mange une lasagne, je discute avec mes parents à propos de mes inquiétudes. D’un coup le téléphone sonne un numéro s’affiche sur celui-ci , il est inconnu.Mais je sais de quoi il s’agit, ma maman se lève et décroche elle marche dans le salon et hurle un non. Je m’effondre au sol depuis ma chaise, mon sang ne fait qu’un tour j’ai compris… c’est fini…
Je me dirige tel un zombie dans le jardin je regarde le ciel et j’hurle à peine compréhensible en sanglots.. Et là je me met en mode pilote comme tu l’as si bien décrit, le ciel me tombe sur la tête mes voisins que je n’avais pas vu me regarde avec un étonnement et je réussi à peine à articuler. ils ne posent pas de questions, il est temps d’appeler le reste de ma famille, on va chez mamy, on se retrouve ensemble et on se dirige vers l’hôpital ou son corps nous attend un dernier adieu… impossible de franchir la porte pendant des long moments….
Quelques jours plus tard on a du organiser l’enterrement le pire moment surtout en cette période de covid, si peu humain, si peu de contact, si peu de soutiens,… Devoir choisir 15 membres de la famille comment on peut faire une sélection pour ce genre de choses. Du 1 par 1 au funérarium, ce qui fait à peine 10min par personnes pour 2h de temps d’adieu… moi je suis en mode auto pilote je ne pleure pas, je soutiens ma famille. Le soir je ne mange plus, j’ai associé nourriture et annonce du décès. Je souris, je porte ma famille à bout de bras. Le jour-J je fais le discours de ma mamy, mon discours .Ma tante ne parvient pas à faire le siens donc je prend les choses en main… impossible de verser une larme, je suis comme dans un monde paralèle , je suis forte d’extérieur mais brisées de l’intérieur.
Le deuil n’a pas commencé je ne peux pas me faire à l’idée de perdre un pilier, ma Mamy vit avec moi. Je décide de l’aider à vider les affaire de papy, à refaire une maison et de vivre avec elle. Petit à petit je me construit , je verse des larmes le soir seul, pour éteindre ce qui brule en moi la journée,j’écris dans un journal mes pensées, mes amies sont là pour moi mais rien ne m’aide.
Le temps passe, on range, on trie , on tombe sur des photos des objets, on se reconstruit peu à peu on essaye de tourner petit à petit la première page. Je mange à nouveau petit à petit ,en petite quantité j’essaye d’avancer. Je fais tout pour ma mamy je donne mon temps et mon coeur pour la soulevée. Elle qui a été si forte n’a pas beaucoup montré son chagrin et qui est reconnaissante d’être avec nous et de pouvoir repartir dans de bonnes conditions.. en fin du moins ce que je pensais
15 aout : Le soleil brille en pleine canicule , on est vers la fin des travaux, lundi mamy et moi on emménage, mais elle ne se sent pas très bien elle est un peu patraque et dérangée depuis la veille, elle a probablement mal digérer quelque chose selon elle . Elle reste à la maison avec ma maman pendant que moi et mon papa on s’attelle à finaliser les petits détails de la déco, un joli cadre au mur repeindre quelques meubles..
En milieu d’après midi j’appelle ma maman et je demande des nouvelles, mamy ne va pas très bien et est fatiguées et sa respirations est étrange.. On rentre directement, à peine arriver, on appelle une ambulance quelque choses ne vas pas.. On pense au covid. L’ambulance arrive mamy ne sait même plus quel jour on est, complètement inconsciente elle est embarquée par les pompier de la fenêtre de ma chambre.
Elle est transportée dans l’hopital la plus proche, elle se retourne dans le coma en état de mortalité, on nous annonce le pire, ils ont tout tenté et il est temps de venir.. Je pensais lui dire au revoir en arrivant à l’hôpital, mais je lui aie parlé, je lui aie fait un discours avec tout mon amour je l’ai supplié de rester, je lui ai fait écouter le rire de sa petit fille et je ne sais pas quel miracle ses yeux se sont réouvert..
S’en est suivi de longues semaine d’hospitalisation en soin intensif pour ensuite faire de la réadaptation , réapprendre à parler, marcher, manger, bouger.
À l’heure d’aujourd’hui ma mamy est en vie, malheureusement en maison de repos avec un suivi particulier médical mais elle revit , elle va bien et marche seul , elle nous appelle tout les jours et a commencer une nouvelle vie avec des copines. J’ai aussi du fermer un chapitre de ma vie, dire adieu à la maison de mes grands-parents. Ton histoire m’a touchée. merci à toi d’avoir mit des mots sur ce genre de choses. Je viens pour la première fois d’écrire cela grâce à toi
Chaque mot a sa place.
Ce que tu décris reflète exactement ce que je traverse.
J’ai perdu mon frère d’un suicide en Juillet et c’était vraiment mon pilier on s’appelait la nuit le jour on a traversé tellement de choses ensembles et maintenant je me sent terriblement seule sans lui.
Mais j’ai compris tout de suite son geste, je lui en ai pas voulu pas une seconde mais j’ai pensée à le rejoindre et comme tu le décris si bien au final la vie est belle et bizarrement même si je me sent terriblement mal et que j’en suis qu’au début j’ai l’impression que je n’ai jamais été autant en paix avec moi même.
Mon entourage ne me comprend pas, ils ne comprennent pas le deuil et mes changements d’humeur. Parfois je me dis mais pourquoi mes amis n’ont pas vécu ça eux aussi pour pouvoir me comprendre mais bien évidement que je ne leurs souhaite absolument rien de tout ça bien au contraire. Je comprends très bien l’égoïsme dont tu parles.. Je souhaite beaucoup de patience à toutes les personnes vivant la même chose et de détermination. Bizarrement je pense que les proches qui nous ont quitté y sont pour quelque chose dans notre apaisement intérieur. Ils nous font grandir autrement que quand ils étaient présents.
Mon papa a également mis fin à ses jours il y a presque un an. Je voulais juste te remercier pour cet article qui m’a fait beaucoup de « bien », c’est très courageux d’écrire sur ce sujet car effectivement le suicide reste tabou dans notre société. Grâce à ton article, les endeuillés après suicide pourront voir qu’ils ne sont pas les seuls dans cette situation, et que les émotions si particulières et parfois contradictoires que nous ressentons ne sont ni anormales, ni éternelles. Merci et prends soin de toi pour la suite.
Chère Claire,
C’est un très bel article que tu as écris. Émouvant à la fois et portant un regard lucide sur le deuil dans lequel je me reconnais souvent.
En ce moment je vis une situation similaire mais pourtant à la fois si différente car j’ai le temps de faire mes adieux. Entre 7 mois et 2 ans d’après les médecins.
Mon papa a un cancer du Pancreas. Et même si je ne peux imaginer la douleur d’une rupture si soudaine, ce mal-être qui bouleverse ma famille avance lentement mais est indéniablement dévastateur. C’est une faille qui est présente en moi et quand je l’ouvre j’ai l’impression d’ouvrir la porte à un gouffre sans fond de tristesse. C’est sans fin. Cela ne s’apaise pas.
Cela s’apaisera un jour. En attendant je me focalise sur l’essentiel. Le temps. Mettre à profit ce temps et le transformer en précieux moments. J’aimerais offrir à mon papa la chance de rencontrer ses petits enfants. Mon futur mari est d’accord pour essayer et me suivre dans ce beau projet qui créera, je l’espère, la vie avant cette mort inéluctable.
Je n’en avais jamais parlé aussi ouvertement et à ce stade peu de mes proches sont au courant de l’évolution du cancer de mon papa. Cela m’a fait du bien de pouvoir en parler un peu ici. Merci
Quelle magnifique article!
Tes mots sont justes, touchants.
Tu sais mettre des mots sur les maux.
J’ai perdu mon papa, il y a 10 ans. Cette période de fin d’année est toujours une épreuve mais on apprends à vivre avec et à s’apaiser. Alors merci d’avoir écris ces lignes qui font du bien à lire.
Je te souhaite de belles fêtes de fin d’année et prendre soin de toi.
Claire,
Ton article m’a profondément bouleversé. Tellement que je n’ai pas pu mettre un commentaire des la fin de ma lecture. Il a fallu attendre que tes mots résonnent un peu en moi et me donne le courage d’écrire moi aussi en espérant que cela me soulage. On est tout juste le 25 décembre minuit trente. Depuis quelques années ce n’est pas tout rose dans ma famille. On avait beaucoup de choses et désormais plus rien. Ni l’argent ni la santé ni les uns les autres.. ma famille a tjs été très petite et l’est de + en +. J’ai tjs adoré Noël mais la depuis quelques années j’y vais a reculons. J’adore fêter avec mes amis mais en famille.. c’est source d’angoisse. J’en ai pleuré toute l’après midi. J’ai réussi a me refaire une façade,nous passions une bonne soirée, j’offrais mes cadeaux (j’ai tjs préferé offrir que recevoir), je voyais un peu le bout du tunnel. Et là j’ai surppris mon père,alcoolique depuis 10ans sobre depuis 3, a boire la seule coupe de champagne qu’on s’autorisant avec ma mère.. cela a tout gâché.. je sais que l’alcoolisme est une maladie et j’écris un peu ces mots a chaud mais je ne comprends pas comment tu peux vouloir te détruire et les autres autour .. c’est une maladie que tu t’infliges tout seul et que je ne comprends pas. Ce soir je suis en colère et en totale incompréhension face à ça. Je ne sais pas comment réagir même après des années … Merci pour ton article qui me fait espérer trouver la paix un jour ou l’autre. Merci de m’avoir permis de m’exprimer, tu as raison cela fait du bien. Je te suis depuis très longtemps et c’est tjs un vrai plaisir. Continue ce que tu fais, j’adore tellement ta créativité.
Bonjour Claire,
Ton article m’a bouleversé. Je me retrouve dans ce que tu dis car cette année a été très compliquée pour moi aussi… j’ai perdu du jour au lendemain mon beau-père que j’aimais beaucoup et la semaine de ses funérailles, j’ai appris que ma belle-mère était atteinte d’un cancer. Parfois la vie est une vrai claque dans la figure et ton article m’a montré qu’après la pluie vient le beau temps. C’est grâce à des mots comme ça qu’on garde espoir pour voir le bout du tunnel et se dire que ce n’est qu’une mauvaise période. Merci Claire pour ta transparence et ta sincérité. Tu m’impressionnes beaucoup.
Ella
Ma chère Claire,
Dès la lecture des premières lignes de cet article, j’ai eu envie de te laisser un commentaire. Je ne sais que dire, je l’avoue, je n’ai tout simplement pas les mots. Je n’ose imaginer le déchirement que tu as du subir, et – oui, malgré ce que tu dis – la force qu’il t’a fallu et te faut encore pour affronter ça au quotidien, pour continuer à vivre malgré tout, pour être là pour ta maman et ta famille. Je comprends ce sentiment horrible de quitter la maison de son enfance, je l’ai vécu plusieurs fois et à chaque fois ça a été dur, mais je suis aussi heureuse de voir que maintenant vous vivez tous les uns près des autres, c’est rassurant en un sens, un genre de cocon familial qui se reforme…
Tu as toujours été une grande source d’admiration pour moi et je suis heureuse que nos blogs aient fait qu’on se soit rencontrées en vrai, et qu’on ait gardé contact au fil des années. J’aurais aimé être plus présente dans ces moments terribles, mais je voulais que tu saches que tu es dans mes pensées, toujours.
Plein d’amour,
Momo
Bonjour Claire,
Que ces mots sont touchants et ton vécu magnifiquement raconté… je n’ai pas connu de pareil malheur mais j’ai été très émue par ton récit. Tout ce que tu décrit avec cette fluidité et toute la force qui s’en dégage c’est impressionnant. Je ne sais que te dire à part bravo et merci d’oser et de parler de ces choses que la société rend tabou. C’est aussi une belle manière de faire vivre la personne qu’étais ton papa.
Que te souhaiter à part ce que tu fais déjà c’est à dire rendre ta vie plus belle chaque jour et suivre tes rêves
Je te suis depuis un petit moment, et j’ai toujours eu l’image que « les gens d’instagram » ne vivent que joie et bonheur.
J’ai perdu mon papa récemment en plein épidémie et j’ai pas pu être avec ma famille, ni lui faire mes adieux …. Un deuil est toujours difficile, surtout quand on s’y attend pas, à vrai dire on s’y attend jamais. J’ai longtemps cru avoir été triste par le passé, mais là je sais que c’est une plaie que j’aurai à tout jamais. Je me reconnais dans toutes les émotions que tu as évoquées, et je suis malheureusement loin de voir le bout, mais ça me donne énormément d’espoir de te lire. Merci beaucoup <3
Bonjour Claire,
Ton histoire fait écho à la mienne. Mon papa s’est suicidé il y a 3 ans, le 17 octobre 2017. Le jour où toute ma vie a basculée. Toutes les étapes que tu décris, la réaction des personnes autour, le processus de deuil très particuliers, les larmes qui continuent de couler mais plus tous les jours seule dans ma voiture…tout est exact. Dans mon histoire tu rajoutes que ma mère est une manipulatrice perverse narcissique qui nous a pourri la vie et volée une grande partie de notre vie et refuse de nous faire parvenir le moindre souvenirs, photos de notre enfance avec notre papa. Une grande partie de ma famille s’est retourné contre ma sœur et moi même, manipulé par notre mère. Mais dans cette épreuve nous étions deux, ma sœur et moi. Nous étions déjà très proche toute les deux mais aujourd’hui encore plus. Ma sœur a essayé la sophrologie dernièrement et pour ma part pas de professionnel mais des livres et beaucoup d’amour pour mon papa. T’es derniers mots, le fait de vivre pleinement pour ton papa, c’est exactement pareil pour moi, le rendre fière en vivant et en étant heureuse et épanouie dans tout ce que je fais, et « utiliser » cette épreuve pour me rendre plus forte.
Merci à toi d’avoir osé nous raconter ton épreuve, ton article peu aider beaucoup de personne et comme tu le dis le fait de ne pas se sentir seule à vivre une telle perte.
Je te souhaite d’être heureuse et plein de bonheur à toi et ta famille!
Chère Claire, merci de contribuer à lever le tabou. Mon papa s’est suicidé, il y a maintenant 28 ans. J’ai aujourd’hui l âge qu’il avait quand il s’est donné la mort, 32 ans. J’en parle peu et on ne pose jamais de questions sur sa mort comme si on avait mis un voile dessus. J’ai pendant longtemps eu l’impression de porter un terrible fardeau, j’en avais honte, comme si je ne pouvais pas avouer que mon père s’était suicidé alors qu’il laissait derrière lui une femme et 4 enfants. J’ai pendant longtemps oscillé et j’oscille encore maintenant entre compréhension et colère. Je ne pense pas arriver un jour á lui pardonner complètement. Mon message est malheureusement moins optimiste que le tien. C est simplement ma façon de ressentir les choses. Je t admire d avoir su trouver les mots pour raconter ta façon de vivre les choses. Je te souhaite de l apaisement pour cette année 2021.
Bonjour Claire
Ton texte est si bouleversant…
J’ai perdu mon papa la même année que toi… parti dans de grosses souffrances psychologiques et physiques… et à l’annonce de la mort de ton papa la même année je me rappelle m’être dit : la pauvre… elle est trop jeune pour perdre son papa (moi même ayant 39 ans à ce moment là..)
Mais tu es revenue sur les réseaux très vite montant ta force de caractère ….
j’ai aussi vendu ma maison d’enfance en octobre alors tes mots résonnent en moi…
merci de nous faire confiance et de te confier à tes lectrices… en transparence…
passe de belles fêtes Jolie Claire et ils sont toujours prêts de nous une main sur notre épaule
Agathe
Ton témoignage est bouleversant.
Comme tu l’a si bien dit, il est difficile de se rendre compte de la peine quand on n’a pas vécu cette épreuve si difficile…
Je me reconnais malheuresement dans ton témoignage. J’ai perdu un proche il y a maintenant 3 ans. Toutes les étapes de deuil, passant par la colère, les remises en question, la tristesse mais aussi la culpabilité sont des étapes dur mais indispensable si selon moi pour accepter cette réalité. C’est un combat difficile, plus ou moins long. On n’oublie jamais cette douleur mais on apprend à vivre avec!
Je te souhaite énormément de courage et de bonheur!
Chère Claire,
Je ne te connais pas personnellement mais ton histoire me touche.
Merci pour ce partage qui, contrairement à ce que tu dis, est courageux.
Il est aussi empreint d’espoir et de foi en la vie et les gens qui t’entourent et c’est ce qui sauve, toujours. On est souvent plus fort qu’on l’imagine.
J’espère que tu parviendras à lui pardonner, pour la paix de son âme et le soulagement de la tienne. Un jour à la fois.
Meilleurs vœux de bonheur et de bonne santé pour 2021 et un chaleureux Noël à toi !
C’est un récit de vie bouleversant Claire, c’est impressionnant de voir comme tu t’en sors et ta positivité ne se laissera décidément jamais abattre.
Comme tu le dis si bien et comme tu la vécus à Paris ce fameux jour, le soleil finit toujours par faire une apparition. Tu as beau vivre ou avoir vécu les pires moments de ta vie, il y a un après et c’est ça qui est beau et c’est à ça qu’il faut se raccrocher.
Continue dans cette voix tu es sur le bon chemin.
Joyeux Noël à toi, Luka, tes frères, ta maman (et Arlette of course).
Bonjour,
Je tombe soudainement sur ton instagram, et en voyant ta publication, je ne peux m empêcher de te lire, pour ma part mon papa s est suicidé en 2011, je pense que je ne l’ai toujours pas accepté et mene une vie en parallèle à celle que j’avais.
Quelques fois le temps n’aide pas forcement mais la blessure diminue par moment… et pour être franche quand on me demande comment j’ai perdu mon papa je reponds dans un accident de voiture comme si sa mort m appartenait que c’était mon histoire, mon jardin secret.
La vie est faite d épreuve pas toujours évident mais chaque jour est un pas en avant et les souvenirs resteront.
Merci pour ce partage.
Ton texte résonne tellement en moi, j’ai perdu mon meilleur ami d’un suicide et nous étions comme frère et sœur. Sa disparition aussi brutale qu’inatendue a été très dure à vivre. J’étais is en colère contre lui, contre moi pour n’avoir rien vu venir et je me suis plongée dans l’écriture et la création pour vivre un monde plus coloré que celui où je vivais. Même si j’ai repoussé ces émotions pendant un certains temps avec du travail, des hobbys, il est toujours là près de moi. Je ne lui en veux plus, je ne comprendrais sûrement jamais son geste mais je suis en paix et tout comme moi, tu prends ce chemin aussi avec ce texte, cette confession. Le suicide est une perte différente que celle de la maladie, ça laisse des Questions en suspend, on prend du recul sur la vie elle même et sa valeur. Perdre un père, surtout de cette manière est encore autre chose, ça touche tes entrailles et tu penses à ta famille et surtout ta mère avant même de penser à ce que toi tu ressens.
Merci pour cette confession, tu as mis les mots sur des plaies difficiles.
Continues d’être cette personne créative et enthousiaste, c’est la meilleure façon d’honorer la vie.
Je pense fort à toi.
Ces mots si justes …
Effectivement, je pense que ton témoignage pourra aider d’autres personnes dans le même cas.
Je te souhaite de continuer d’aller vers l’avant et de pouvoir garder pour toujours ton sourire qui te caractérise si bien. <3
Des larmes ont coulés sur mes joues en lisant tes mots. Pas des larmes de pitié, non, ce n’est pas ce que la jeune femme forte et brillante que tu es m’inspires. C’était de l’émotion. L’émotion de voir cette sincérité dans cette « mise à nu », dans cette part de ton histoire que tu nous confies, en espérant que nous puissions nous aussi nous retrouver dans ton message – ou du moins une partie. Merci de parler, en ce 24 décembre, de la mort, du deuil, du suicide et de la santé mentale sans détour. Je te souhaite encore plein plein de bonheur, de rêves et d’étoiles dans les yeux!
Je ne vais pas te faire de long commentaire, juste te dire que tu es courageuse et forte. Exprimer tes sentiments à travers cet article va surement en aider beaucoup.
Je t’envoie un énorme câlin virtuel et je te souhaites de merveilleuses fêtes de fin d’année à toi et tes proches.
Ton père, ta grand-mère seront là, avec vous grâce à tous vos merveilleux souvenirs.
Much Love xx
Je me retrouve dans ces mots, c’est tellement bien écrit!
Merci d’avoir partagé cela avec nous …
c’est une période tellement compliquée à gérer et parfois on se sent incompris des autres.
C’est vraiment ça, quand on est en deuil, on n’arrive pas à écouter et comprendre les problèmes des autres qui sont pour nous, des petits problèmes. On a l’impression qu’il n’y a pas pire que ce qu’on vit…
Cela fait maintenant 7 ans et pourtant j’ai encore souvent une boule dans la gorge quand j’y repense mais j’arrive à vivre avec et à relativiser.
Pour ma part, j’ai dû m’éloigner de tous mes souvenirs et faire comme si je tournais la page pour aller mieux …
encore un tout grand merci pour ces lignes
Ton histoire est très émouvante, tu peux être très fière de la force dont tu fais preuve dans ta démarche de vouloir aider les personnes se sentant seule et dans la même situation que toi…
Je te souhaite à toi et à ta famille encore pleins de moments à partager et de souvenirs à construire.
Chère Claire, je t’ai connu durant ce confinement. Grâce à toi, j’ai même pu visiter Florence et t’y ai même croisé.
Je voulais te remercier pour ce post, il prouve à quel point la vie peut être belle malgré tous les drames que nous traversons. Je te souhaite bien du courage et surtout une belle et longue vie. Merci à toi d’avoir partagé cela avec nous. Tu m’as donné des frissons et surtout (bizarrement) du baume au coeur.
Merci Claire ❤
Merci pour ce témoignage, pour ma part j’ai mis 2 ans. Mais tous vas beaucoup mieux grâce à mes 2 filles qui elles vivent. Je vois l’avenir mais non le passé sans bien sûr avoir une petite pensée à certaines périodes.
Témoignage très émouvant qui m’a fait pleurer et m’a rappelé des souvenirs douloureux ayant moi-même perdu mon père il y a quelques années dans des conditions différentes. On n’est plus fort qu’on peut le penser et l’être humain à la capacité de se remettre de ce qui peut sembler insurmontable. Pensées pour toi et ta famille, je vous souhaite le meilleur à venir
Claire,
Je viens de terminer la lecture de ton article, j’ai la gorge nouée et le cœur serré. Je ne m’étais pas imaginée une seconde que ton papa avait mis fin à ses jours.
Ton histoire fait étrangement écho à la mienne. Pour moi c’était le 20 Janvier 2019, j’étais en Italie ou je passais ma dernière année d’étude en Erasmus. Comme toi ma maman m’a appelé, « C’est papy, il s’est suicidé ». L’incompréhension, la sidération, un choc trop soudain, inattendu, trop dur à encaisser. J’ai pleuré pendant des jours, puis je suis rentrée près des miens pour la cérémonie, je me suis sentie apaisée. Mon grand père a lui, laissé quelques lignes. Elles m’ont déchirées le cœur mais elles m’ont aussi permis d’apaiser ma peine puis peu à peu de comprendre son geste. Aujourd’hui, je pense avoir grandement avancé dans mon deuil, mais comme tu le dis si bien, faire le deuil d’une personne qui s’est donné la mort est un processus long et compliqué.
Je suis sincèrement heureuse de lire que tu vas mieux et que tu vas de l’avant. Même si on ne se connais pas personnellement, je suis intiment convaincue que tu es quelqu’un de bien et je sais que tu mérites d’être heureuse. Je pense bien fort à toi et à toute ta famille en cette période de fêtes, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Flora
Tu es courageuse
Merci pour ce témoignage si bouleversant j’en ai pleurer… tu es si forte ♥️
Merci pour ces mots
Juste, merci Claire !
Tes mots m’ont tout simplement bouleversée tant ils étaient justes et si bien écrits !
J’ai perdu ma grand-mère d’un suicide en novembre 2019, 3 mois plus tard ma tante d’une maladie ainsi que 2 autres proches quelques mois plus tard.
J’ai eu du mal à tout encaisser et j’ai préféré tout refouler et faire comme si rien ne s’était passé. Je me suis investie à fond dans mes stages de master et je m’occupais h24 pour ne pas avoir le « temps » d’y penser, je me demandais constamment « pourquoi moi? » et tout comme toi je ne pouvais pas concevoir que d’autres personnes aient des problèmes parce que MOI j’étais triste.
J’ai passé mon mémoire et obtenu mon diplôme et le corona n’aidant pas je me suis beaucoup retrouvée seule et je ne pouvais plus « éviter » d’y penser alors j’ai décidé de surmonter ça et d’accepter qu’on ne puisse pas tout contrôler..
Ce qui personnellement m’a beaucoup aidée, c’est qu’une fois je me suis rendue au cimetière et j’ai tout simplement « vidé mon sac » et ça m’a réellement fait avancer !
Enfin voilà, je ne vais pas écrire un roman mais je voudrai terminer en te remerciant encore une fois pour ce magnifique texte!
Merci d’avoir partagé cette histoire avec nous et de nous montrer/prouver qu’on peut surmonter l’insurmontable !
Je te souhaite énormément de courage et beaucoup de bonheur dans tout ce que tu entreprendras
J’aimerais réagir à ce que tu as écrit mais les mots me manquent … Je te souhaite toute la force et le bonheur du monde pour t’epanouir et continuer à construire ta vie comme tu le fais … On n’a pas le choix que d’avancer et d’apprendre à vivre avec les épreuves que la vie nous fait traverser, mais cela demande tout de même de la force et du courage que de rebondir comme tu le fais, ainsi que d’utiliser ton histoire personnelle pour aider d’autres personnes qui se sentent perdues face à des situations similaires … Je ne saurais ajouter de paroles à la hauteur des pensées que tu nous as partagées donc je terminerai en te souhaitant sincèrement de vivre encore des centaines de beaux moments avec tes proches, en commençant par de bonnes vacances et des très belles fêtes de fin d’année gros bisous
Quel beau message ! Quelle belle parole, savoir mettre des mots sur ce qu’on ressent est parfois la chose la plus compliquée, dieux sais combien de fois j’ai essayé. Merci de partager un petit bout de toi, une partie très intime d’une vie. C’est difficile de croire que cela fait un an que tu vies une période sombre si l’on en croit les apparences des réseaux, la est aussi une grande force. Continuer à avancer malgré tout. Courage pour la suite.
Tes mots sont beaux, tes mots sont justes. Tes proches et toi pouvez être fiers de vous. On n’est jamais préparé à ce genre d’épreuve. Mais les blessures de la vie nous construisent et font notre force. Parce que la vie est belle, je te souhaite de t’épanouir dans ton bonheur, aux côtés des gens que tu aimes, et toujours entourée de la plus belle de tes étoiles. Plein d’amour <3<3
Tout ce texte est très touchant, d’autant que j’ai eu la chance de connaître votre (ton) papa.
Un homme merveilleux si fier de ses enfants qui me racontait des petites anecdotes sur vous tous.
Sincèrement sa disparition m’a fait beaucoup de peine, même si nous n’entretenions que des rapports professionnels.
Quel courage de publier ce texte tout à sa
mémoire mais surtout de faire part du ressenti d’un deuil quelle que soit la manière dont il est arrivé.
C’est vraiment un message très touchant qui , il est vrai, fait monter les larmes
Merci pour lui
❤️
La vie peut être aussi cruelle que belle , effectivement le deuil est très dur et très long mais il n’en est que plus beau à la fin.
De cœur à cœur ♥️
Quel message, quel drame, quelle épreuve… Perdre mes parents est ma hantise absolue, je ne pense pas pouvoir y survivre mais comme tu dis on ne peut pas connaître notre force avant qu’elle soit mise à l’épreuve. Je te souhaite énormément de courage car des moments pas faciles il y en aura encore mais tu seras suffisamment forte pour y faire face. Conne continuation Claire, merci pour cette confession émouvante. Gros bisous
Tu as une très belle plume. Je suis émue, j’ai les larmes qui montent en lisant ton histoire.
Je t’embrasse.
Tes mots sont tellement touchants et malgré tes épreuves tu as su continuer. Je me retrouve beaucoup dans ce texte. J’ai perdu ma tante dans les mêmes circonstances il y a 7 ans déjà c était carrément mon binôme alors la perdre fut une terrible épreuve et oui on passe par plusieurs stades comme tu le décris si bien… on est changée à jamais mais ils gardent la place la plus importante dans notre cœur.
Merci de partager cela avec nous tu es vraiment une personne très forte❣️
❤️❤️❤️❤️
Merci pour ce témoignage si fort
Et ben… On ressens tellement que tu avais besoin d’écrire pour enfin pouvoir « passer au dessus » et tourner la page. Bien sûr, on ne tourne jamais réellement la page. Mais ça se ressent que tu avais besoin d’écrire pour te dire, qu’enfin, tu vas t’autoriser à être heureuse et à vivre pour TOI. Tu m’as fait pleurer parce que ça se ressent tellement ta sincérité, la difficulté que tu as pu éprouver. Mais waou tu as des épaules bien solide.
Je comprend tellement de choses. Je n’ai pas vécu de suicide autour de moi, mais, même dans un décès « normal » on arrive à s’en vouloir de tellement de chose. Je pense que l’être humain est comme ça… à force de recul, on ouvre les yeux et on se rend compte que nous ne pouvons rien y changer.
Tu es forte et tu le prouve encore.
Prends soin de toi Claire et de tes proches.
Ouahh quelle claque. Je suis si touchée. ♥️
J’en ai la larme à l’œil, je me reconnais tellement dans ce que tu as écrit! Après plus de 10 ans pour ma part, je peux enfin dire que le temps panse les blessures, même si comme tu l’écris, notre âme restera fissurée à jamais.
Je te le lis, les larmes coulent.
Comme tu dis, les gens ne savent pas toujours comment réagir, je n’y échappe pas.
Mais tout ce que je te souhaite c’est la paix et le bonheur ❤️
Merci
Je viens de lire ton article et je ne commente jamais rien mais vraiment, merci.
J’ai quitté ma vie à Londres en janvier pour venir m’occuper de mon père, atteint d’un cancer et habitant seul, durant sa maladie. Il est mort en août.
Un deuil bien différent, je suis passée du rôle de fille à infirmière puis petite fille perdue à nouveau après sa mort… Je ne connais donc pas cette peine si propre au suicide mais ce que tu dis résonne en moi. Depuis août, je suis tout le temps triste. Je n’arrive plus à écouter personne, à entendre des problèmes « normaux », à revivre pour moi. Ça me tue d’avoir dû fêter mon anniversaire sans lui, de penser qu’il va falloir passer Noël sans lui, d’avoir dû résilier sa ligne de téléphone, de bientôt devoir trier et vendre sa maison, notre maison après la succession etc etc etc.
Mais lire ton évolution à travers ton deuil et ces épreuves me rassurent et me réconfortent.
Donc, encore une fois merci pour ce partage, si important.
Je ne te souhaite que du bonheur pour cette nouvelle année et j’envoie mon soutien le plus sincère à toi et à ta famille pour les fêtes ❤
Merci pour ce partage et ce courage.
Waw.. tes mots m’ont touchés. Le message que tu véhicules est incroyable.
La vie est impitoyable faite de bon comme de mauvais moment..
Avoir la force de mettre tes maux sur des mots doit te faire le plus grand bien et je dis respect pour ça.
.Je pense fort à toi et à toute ta famille.
Merci pour ton partage
Magnifique texte. Qui laisse sans voix. On vit ton histoire à travers tes mots. Émouvant. Touchant. Merci.
Ce texte est magnifique Claire, ton père devait être si fier de la battante que tu es!! ❤️
Waw quel témoignage… Bravo et merci❤️
Merci pour ce message d’espoir, Claire. Tu m’as l’air d’être une personne merveilleuse
❤️
Magnifique texte. Douce pensées pour toi et ceux qui sont touchés par douleur de la vie peut nous apporter
Ton histoire est tellement touchante… le message d’espoir que tu y livres est d’autant plus beau. Et je suis tellement d’accord : lorsque l’on perd quelqu’un j’ai la sensation que ce drame est à la fois une immense faiblesse, et notre force la plus profonde. C’est si important de trouver la paix afin de faire pencher la balance … Je te souhaite le meilleur Claire ❤️
….
Je ne sais que dire. Je reste sans voix. Tout d’abord, j’ai été extrêmement touchée par tes mots qui résonnent tellement en moi. Ensuite, je suis ébahie, époustouflée, reconnaissante par cette magnifique manière d’écrire, de raconter, et de poser des mots de cette façon.
Pour finir, je te dirais simplement MERCI, merci pour ce partage intense et tellement précieux finalement.
Magnifique ! Que dire tout est dit ! Je pleure à chaudes larmes! Ton texte fait remonter des souvenirs mais pas de souvenirs tristes, je me suis mémorée des moments doux et agréable en famille ! Merci pour ce texte à coeur ouvert ❤️
Merci pour ce texte.
Je me suis reconnue dans pas mal de situations… Deux mois après le décès de ton papa, je perdais mon frère de la même manière. Un an s’est écoulé.
J’ai parfois encore de la colère en moi mais ça s’apaise petit à petit. J’en voulais au monde entier de vivre une épreuve si difficile alors que j’ai l’impression que certaines personnes sont comme préservées et n’ont jamais vécu quelque chose de douloureux. Ce qui m’a fait mal ce sont les gens qui me disaient « je n’aurais jamais pu survivre à ça ».
Maintenant je suis là et j’avance petit à petit en me prenant parfois une claque en plein visage quand je me rends compte que je ne verrais plus jamais mon frère.
Je te soutiens de tout mon cœur. Et oui je pense qu’on a développées une certaine force pour réussir à continuer à vivre. Et à vivre en étant heureuse malgré ces décès.
Belle fêtes à toi et tes proches,
Tamara
♥️
Tes mots résonnent en moi. J’ai tragiquement perdu mon papa en 2013, il a lui aussi mis fin à ces jours. Nous vivions tous les 2,j’etais vraiment ce qu’on peut appeler « la fifille à son papa » après avoir fait le choix de rester à ses côtés lors du divorce avec ma maman.
À 19 ans, je n’avais jamais perdu personne.. J’ai flirter avec les fameuses étapes du deuil durant 1 année entière. Jusqu’à tomber au plus profond de ma tristesse lors de ma rupture avec mon premier amour. Une année 2013 dans la douleur.. J’ai tant bien que mal passé mes concours cette année là pour rentrer à l’école d’infirmière, je me rappelle très bien de ce jour d’oral ou je suis tombée sur LE sujet.. « Comment prévenir le suicide » j’en ai voulu à la terre entière ce jour là, je m’était efforcé de me tenir devant eux à traiter ce sujet qui m’a crevé le cœur 3 mois auparavant.
Une année que je n’oublierai jamais et qui a fait de moi la femme que je suis. Après avoir touché le fond il y a eu ce déclic, une vrai renaissance, et puis la rencontre de quelqu’un qui, 7 ans après me comble encore de bonheur et ressemble bien à l’homme de ma vie. J’ai lu quelques livres notamment : « après le suicide d »un proche » de Christophe Fauré et « le chagrin et le deuil » de kubler ross. J’ai également fait 2 où 3 séances d’hypnose je ne saurai dire si cela a été utile, toujours est il que je me suis reconstruite seule(avec tout l’ amour de ma famille dont je suis très proche). Aujourd’hui j’ai encore du mal à avouer le geste de mon papa, c’est plus simple de dire qu’il été malade. Après tout la dépression est une maladie. Je tiens à dire que quelque chose a été le déclic de mon acceptation : il s’agissait de sa vie, je préfère le voir partir par son choix que par un accident tragique ou un cancer . Si c’était devenu plus dur de vivre que de faire ce geste alors qu’il en soit ainsi.
Je te remercie pour cet article qui m’a beaucoup touché, un sujet dont on parle très peu et qui ne doit pas être tabou. J’aimerais tellement que le suicide arrête d’être vu comme un acte égoïste. Mon papa était une personne qui a donné sa vie pour les autres. Chacun a le droit de décider de sa vie comme de sa mort.
Whaou quelle claque.. Tes mots sont si justes et font tellement écho
Ce deuil si particulier
Merci pour ces mots d une justesse incroyable et cette superbe conclusion sur l espoir !
Je réagis à chaud et ne sait plus trop quoi dire si ce n est merci
Cette force incroyable de surmonter cette épreuve est belle, à ton image Claire. J’espère que tes mots/maux aideront d’autres personnes qui te liront.
Ton discours est tellement profond, et fort. Tu es une belle personne, qu’importe ce que tu fais, tu le fais avec élégance et loyauté.
Fière de suivre depuis un long moment une si belle personne.
Continue à emprunter la route sur laquelle tu as commencé à avancer, elle sera peut-être semée d’embûches, mais la vie est un jeu, et si elle était si facile, ça n’en serait pas un.
Prends soin de toi
Mes plus sincères remerciements ⭐️
❤️❤️❤️
Magnifique et plus que touchant
Tu es une belle personne, tu n’es pas là que pour faire de la figuration, partager ton histoire aussi personnelle le prouve encore aujourd’hui…
Passe de bonnes fêtes entourée des tiens.
❤️❤️❤️
C’est magnifique, touchant et prenant à la fois. Merci pour ces mots. Merci d’être une si belle personne Claire
Merci pour ce beau témoignage qui nous touche beaucoup.. nous avons vécu la même chose il y a 2 ans. Mon mari, le papa de mes enfants de 18 et 23 ans s’est suicidé. Il avait disparu depuis 33 heures harcelé par la presse. J’ai également perdu une amie cette année en mai. Ce type de deuil est le plus cruel. Il faut jusqu’à 6 ans pour arriver à le traverser. Cela va mieux certes mais moi aussi je m’effondre souvent au volant. Je résiste pour mes enfants, pour continuer et leur montrer le chemin que je rêvais de leur inculquer. Nous avons aussi eu de nombreuses conséquences financières et avons aussi dû faire le deuil de certaines choses. quant aux amis, certains se sont montrés formidables, d’autres ce sont révélés être de faux amis. Je vous envoie beaucoup de courage pour la suite et un futur radieux
<3
Je suis aussi sans mot. Te présenter mes sincères condoléances. Je trouve ce mot pas assez fort pour porter ce qu’un décès peut provoquer chez ceux qui restent.
Ma grand-mère adorée s’est éteint début novembre. C’est difficile. Comme toi, c’est seule et en voiture que je m’effondre.
La vie n’aura plus le meme goût.
Un article profondément touchant et criant de vérité, merci pour ce beau message d’espoir que tu envoies ❤
Merci Claire. J’ai perdu ma mère en juin 2020 dans un accident, elle promenait son chien tranquillement. Elle est partie sur le coup, soudainement, heureusement sans souffrir. Elle était en pleine forme et surtout elle était heureuse. Elle nous l’avait dit quelques jours avant. Mais son absence est terrible. Elle était tellement partout à la fois. Vivre ce Noël sans elle va être extrêmement douloureux. Comme tu le dis, chacun vit le deuil à sa manière. Il est différent pour mon père, mon frère, ma sœur et moi. Nous n’avons pas encore rangé ses affaires et nous avons tous du mal à voir des photos d’elle. Les larmes coulent toujours mais effectivement différemment. Cela fait du bien de lire ton témoignage même si les circonstances sont différentes. Tu as perdu un parent comme moi et il faut désormais « faire avec ». Je crois que ce deuil nous accompagnera jusqu’à notre dernier souffle mais il s’adoucira avec le temps, et il sera possible de penser à eux uniquement avec le sourire. Le bonheur de les avoir connu. Je te souhaite encore bcp de courage dans ton cheminement. Merci d’avoir partagé ces mots, on se sent moins seule dans le deuil. Joyeux Noel et « Meilleure » année 2021.
❤️ merci pour ces mots.
♥️
❤️❤️ de beaux mots pour ton papa ..
Bonsoir,
Merci pour ces mots, ce partage…
Je vis une situation similaire depuis le décès de mon père en 2018, la route est longue, semée d’embûches, chez moi cela a déclenché de l’anxiété sévère, on apprend à vivre avec, mais ça fait du “bien” de se retrouver dans des témoignages de personne qui ont vécu un événement similaire.
Je te souhaite de belles fêtes de fin d’année ✨
Je n’ai même pas les mots pour décrire ce que j’ai ressenti en lisant ton article qui m’a fait pleurer comme un bébé. Merci de partager tout cela, c’est important de montrer que même si on a l’impression d’être au bord du gouffre, il y a toujours de l’espoir ❤️ Je suis certaine que ton papa veille sur toi et est fier de toi là-haut ✨
Tout simplement MERCI … merci pour tout
Comment ne pas avoir la gorge serrée en te lisant. Ton texte magnifique et bouleversant nous plonge dans un abîme d’impuissance.
Aucun mot ne sera juste, j’ai juste envie de te faire un énorme câlin en te disant « Ça va aller, avec le temps »…
Cet amour qui vous liait ton père et toi, et cette enfance insouciante qu’il t’a permis d’avoir sont sans doute ta plus grande force.
<3
Claire, je t’admire je n’ai pas plus de mots ❤️
Claire, je t’admire. J’ai pas + de mots ❤️
Je suis touchée et bouleversée par tes mots qui résonnent en moi. J’ai perdu mon père en ce début d’année 2020, après un long combat contre la maladie. Bien que le deuil se vive de façon différente pour chacun, il y a des points de convergence et je me reconnais dans certains de tes mots, dans les émotions qui t’habitent. Après une si dure épreuve, les couleurs deviennent fades, les tracas du quotidien des autres nous paraissent superficiels et bien moindres que la tragédie qu’on vit. Je suis époustouflée par la justesse de tes mots, par le travail que tu as mené depuis un an pour te relever et embrasser à nouveau la vie. Je te souhaite énormément de courage, à toi et à ta famille. Ton père veille sur toi, sur tes frères et sur ta mère, aux côtés de ta grand-mère. Je t’embrasse
❤️❤️❤️
J’ai une pensée pour ton papa ce soir ♥️ Je vous souhaite une belle nouvelle vie à toi, ta maman et tes frères …
Coucou Claire, on dit que le temps guérit les blessures, je n’en suis pas certaine mais du moins il apaise nos chagrins. Ce qui m’a toujours étonnée c’est à quel point l’Homme s’adapte et fait preuve de résilience. Je suis certaine que tu t’épanouiras dans ta vie encore plus que tu ne le fais déjà et que ce chagrin se transformera en force. Je te souhaite à toi et ta famille de belles fêtes de fin d’année peut être réinventées mais pas moins magiques pour autant
J ai faillit perdre ma maman il y a bientôt un an, elle s’est faite renverser par une voiture. Cela n a rien avoir, mais on croit ses parents éternels..
Ce message est remplit d espoir et de force, un acte ne définit pas une personne.
C’est admirable de se livrer de la sorte!
Je te souhaite tout le bonheur du monde, ton histoire est très touchante et ton courage a en parler aide ( j’en suis sure) les personnes ayant ce sentiment ( des deux angles ). ❤️
Tes mots me touchent tellement et résonnent en moi ❤️
Mon papa a aussi décidé de nous quitter en octobre 2018. Juste 1 an avant ton papa!
Comme tu le décris si bien, le suicide est tellement tabou dans notre société! Le malaise des gens peut tellement blesser, comme si c’était nous qui avions posé l’acte. Alors comme toi, l’isolement social a pris un peu plus de place dans nos vies. Alors que nous avons une vie sociale très importante. Peut-être de peur d’instaurer ce malaise ?
Alors non, je n’ai pas stoppé ma vie sociale (enfin sauf avec le Covid), mais ce n’est plus la même chose. Je montre toujours que tout va bien pour ne pas mettre mal à l’aise les personnes qui m’entourent (hors famille).
Et puis, même s’ils disent qu’il n’y a pas de malaise, il y a un certain jugement dans les regards. Encore une fois, comme si nous avions posé l’acte…
On me dit souvent que je suis forte! Et sincèrement, parfois je me demande comment je tiens encore debout.
A travers tes mots, je me sens tellement plus proche de toi! ❤️
Et comme une amie m’a dit, qui a également perdu son papa par suicide, les personnes qui ont vécu ça dans leur vie sont un peu liées à vie par un lien inexplicable et invisible. Comme si nous nous comprenions en un regard!
Des hauts et des bas, il y en aura toujours. Et cela nous suivra toute notre vie! Tu es une jeune femme resplendissante et tellement admirable. Je suis contente de te partager ton quotidien à travers tes réseaux ❤️
Terriblement émouvant , merci pour cette sincérité.. j’aime l’idée de l’espoir et la volonté de vivre sa vie pleinement, en l’honneur de cette personne qu’on a tellement aimé et que l’on aime encore..
Je n’ai, à l’heure actuelle, perdu aucun de mes parents, mais je vis avec une peur constante, une boule au ventre quotidienne de perdre mes parents. Alors quand il y a un peu plus d’un an tu nous as annoncé cette nouvelle, j’en ai pleuré pour toi (parce qu’au final tu es un peu comme notre copine qu’on adore sur les réseaux du coup) essayant d’imaginer le douleur atroce que cela doit être. Je tiens juste à te dire merci du fond du coeur de nous partager ton histoire, votre histoire, de mettre des mots sur des maux si sensibles car je pense que ce partage va aider énormément de personnes. Prends soin de toi.
Ton histoire me déchire le cœur, les larmes ont coulé sur mon visage comme si c’était mon histoire. Tes mots sont forts et justes , plein de résilience . J’appréhende la perte des gens que j’aime , j’ai toujours le cœur brisé en pensant à l’avenir et me dire que les personnes que j’aime tant ne seront pas toujours présentes alors je saisi chaque occasion pour les chérir , et je leur montrerai encore plus après ton article ♥️ En cette fin d’année je te Souhaite de la force et l’amour à ne plus en finir, tu n’as lamais autant brillé que cette année , peut être parce que tu as ton étoile là haut qui t’illumine ♥️
❤️❤️❤️ pas de mot
Les larmes tombent toutes seules en lisant ton texte.
De vieux souvenirs refont surface , la perte d’un être cher , le deuil , avancer .. merci pour ce beau message que tu fais passer : ne jamais perdre espoir en la vie
❤️
Tellement touchant… ♥️ Et on va tous faire face à un deuil un jour, c’est réconfortant aussi de lire qu’on retrouve le sourire, le bonheur après tant d’épreuves ! Merci pour ce partage !
Merci pour ton article il m’a fait du bien je m’y retrouve tellement! J’ai perdu ma maman en février dernier de la maladie, de façon brutale, inattendue. C’est la première fois que j’écris à ce sujet. Mon deuil est rock’n roll. Tellement de phases, tellement d’émotions aussi fortes les unes que les autres que ce soit dans la joie comme la peine. Des jours avec des envies de ne rien faire et d’autres des envies de faire beaucoup de peur que la vie s’arrête, c’est juste effrayant et en même temps la vie qui fiche un coup de pied au derrière fait du bien pour avancer. Merci de nous donner l’opportunité de parler de ce sujet. Je te souhaite plein de bonnes choses et de bonne fêtes de fin d’années <3
Je suis émue devant tant de mots…J’aime bien ton style d’écriture, comme un roman où on aimerait que certains événements n’aient pas eu lieu.. Je suis contente que tu sois heureuse aujourd’hui Merci pour ces mots!
Tes mots sont doux, vrais et sincères.
Tu es forte et mérite un bel avenir
Bises
Tes mots me touchent terriblement… je suis incroyablement touché car j’ai vécu quelque chose de similaire et j’ai toujours eu du mal à aller de l’avant sans ma sœur jumelle. Tu me redonnes de l’espoir à travers toutes les choses que nous vivons dans la vie, bonheur comme malheur. Ils restent en nous et nous rendent plus fort pour affronter la vie.
Merci pour ces mots
Je te souhaite de bonne fêtes, d’être heureuse avec les gens que tu aimes.
Camille
La larme à l’oeil pendant tout le texte. Si tu as bien une force c’est celle des mots. Difficile d’en trouver après cet écrit, je pense que la seule chose qu’on peut dire c’est merci !
Merci de t’être ouverte ..
pas moyen de contenir mes larmes ..
Nos pères nous enseignent beaucoup de choses sauf vivre sans eux…
Il n’est plus là où il était, mais maintenant il est partout là ou je suis…
5 ans et je chemine vers la 6e année…et la boule dans la gorge est plus que présente…
Merci de m’avoir ouvert vos lignes de lecture…
Comme je te comprends, j’ai aussi perdu en peu de temps ma grand-mère (unique grand parent connu) et 6 mois plus tard mon père, il y a quelques années.
Au delà de voir ses proches partir, le plus dur à été pour moi le regard des autres.
Une phrase de 2 personnes que je considérai a l’époque comme de proches amis m’ont reproché mon deuil, de ne pas avoir l’air triste, d’aller bien après le décès de mon père, d’être toujours forte.
Comme si on devait afficher son malheur pour qu’il soit réel alors que comme tu le soulèves, il peut être pudique.
Entre ces 2 décès, après celui de ma grand mère et au moment du diagnostic pour mon père, mon esprit a compris et mon corps s’est arrêté, vraiment, impossible de ressentir et surdité pendant 1 semaine.
Le médecin ne comprenait pas, me rassurait pour mon père alors que moi je savais ce qui allait encore se passer. Sauf que personne n’a su, prétextant une otite je suis restée en arrêt cette semaine la, enfermée à regarder des films et séries (avec les sous titres du coup …)
Ce deuil « anticipé » m’a permis justement d’être solide le moment venu et d’aider ma mère à gérer ces tonnes de procédures et paperasses qui ajoutent à l’absurde de la situation.
Et à chacun de trouver ce qui lui convient pour l’affronter ce deuil, aucune méthode n’est unique et encore plus aucune méthode finalement n’existe.
Je suis terriblement émue par ton récit. J’espère que ta famille et toi pourrez retrouver paix et sérénité au fil du temps. C’est une épreuve tellement difficile à traverser et qui transforme tous ceux qui la vivent. Je te souhaite tout le meilleur Claire pour l’avenir, tu as droit au bonheur.
Wow… merci Claire. Mon frère a mit fin a ses jours en février , ton billet résonne tellement en moi… Je suis aussi rongée par toutes ces émotions, parfois légèrement, parfois violemment. Mon cœur est brisé, mon âme fissurée, je ne serais plus jamais la même. Ça me prend d’un coup par moments aussi, ces crises de larmes qui viennent sans prévenir.
J’étais enceinte quand s’est arrivé, aujourd’hui ma fille est ma plus belle raison de vivre et la lumière dans toute cette tornade que ma famille traverse.
Merci pour tes mots, ça fait du bien et je me sens moins seule en les lisant.
Tu as su mettre des mots sur une douleur inexplicable et difficilement exprimable.
Force à toi et à tes proches et belle continuation.
Courage Claire, je suis vraiment sans mots .. je t’envoie pleins d’ondes positives et d’amour ❤️❤️
❤❤❤❤❤
Joli coeur un msg rempli despoir et de sincérité la veille de Noël… ça te ressemble tellement. J’ai bu tes paroles, ta plume à la hauteur de ton contenu. Bonnes fêtes de fin d’année beauté, à toi et à toute ta famille. Et aux nôtres qui sont là eux mais qui vivent en nous ✨
La boule dans la gorge au début de l’article. Les larmes qui coulent à la fin. Ce drame a frappé ma famille il y a maintenant 18ans… La plaie commence à se fermer, car je sais qu’il est bien là où il est, tel un sage. Qu’il veille sur moi et me protège. Effectivement la thérapie peut aider. Merci Claire d’avoir partagé ces mots afin d’aider les autres. Tu es une belle personne. ❤️
Je crois que je n’ai jamais écrit sous un article de
Blog, mais votre texte est magnifique, prenant et très émouvant. Prenez soin de vous ✨
Merci
Je n’ai pas les mots, c’est juste magnifique ✨
Merci pour tes mots qui m’aident à mieux comprendre ce deuil si particulier comme tu le dis. Mon copain doit y faire face et je suis souvent perdue, je ne sais pas comment l’aider, j’ai parfois du mal à trouver le juste milieu entre ‘être présente’ et ‘le laisser respirer’. Mais ton article me permet d’y voir un peu plus clair, bien que chaque personne soit différente évidemment.
Je suis heureuse de lire que tu te sens bien et prête à ouvrir un nouveau livre !
Je ne te connais pas mais je tenais à te remercier pour cet article. J’ai pris une claque en lisant ces mots, si bien choisis… Un article plein de pureté, de bon sens, d’émotions et surtout d’espoir.
Je ne pretendrais pas connaître ce que tu as vécu ou d’apporter du soutien mais juste merci !
Je pleure, me mets à ta place, me dit que ça peut nous arriver à tous…. quelle dure épreuve. Quelle sagesse de ta part.
Je ne sais pas quoi t’écrire tellement l’épreuve que tu as vécue et que tu vis car aujourd’hui j’imagine que tu apprends à vivre avec, ou du moins sans, est dure et inimaginable.
Je salue ta démarche et ta fort.
T’es mots sont très justes et touchants ! J’ai perdu mon grand père cette année, il a fait un demande d’euthanasie. Sa dernière demande était d’être entouré de sa famille, sans doute le pire moment de ma vie. Mais oui il ne faut pas hésiter à se faire aider les mois qui suivent! Car cela marquera à jamais notre vie (pour la part je n’arrive plus à aller voir ma grand mère) Et oui il faut garder espoir, car malgré cela, la vie est pleine de moment de bonheur. Merci d’avoir partager ça avec nous,
C’est bouleversant… Tes mots me touchent en plein cœur. Bouleversant et beau à la fois. Quelle force tu as! Tu peux être fière de tout ce que tu as accompli cette année.
Bonnes fêtes à toi et que 2021 soit à la hauteur de ce que tu en attends :)!
Je suis très émue par ton récit, j’en ai la chair de poule.
Je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est que au fil du temps, la vision qu’on a de toi, est très différente de celle qu on avait au début. Beaucoup plus profonde et complexe.
Je n’ai pas eu à vivre ce que tu as vécu, mais je me suis reconnue pour certaines choses. Moi, mes plus grandes douleurs ont été la perte de mon grand frère des suites de plusieurs cancers il y a une dizaine d’années et l’alzheimer de ma maman actuellement.
Des douleurs différentes de la tienne mais avec des similitudes quand même. Je n’en parle pratiquement jamais mais tu m’a donné envie de le faire.
Donc merci pour ça.
J’ai été un peu longue, désolée.
Je vous souhaite à toi et à ta famille d’heureuses fêtes.
Pascale.
❤️
Oh Claire.
Merci pour ces mots. Ils raisonnent en moi, certaines de tes réactions me sont familières également.
Merci pour ce partage, merci de « normaliser » le deuil à travers cet article.
Je te souhaite tout le meilleur pour 2021, que cette nouvelle année t’apporte santé, bonheur et réussite. Le meilleur reste à venir ❤️❤️❤️❤️
Hello,
Je viens de lire ton article et je trouve qu’il est bien écrit.
De mon côté, il y a 11 ans j’ai perdu mon père à l’âge de 21 ans brutalement. Tout comme toi je me souviens des moindres détails de cette journée qui a basculé des personnes.. De mon côté, j’ai repris mes études à zéro, car en échec scolaire. À 23 ans sur les bancs de l’école à passé mon bac foiré. Et une force m’a envahie à l’intérieur de moi, j’ai passé diplôme sur diplôme je suis cadre actuellement en finance. C’est idiot mais le décès de mon papa , m’a foutu un gros booster et à fait de moi la femme indépendante et combative que je suis, je sais qu’il est fière de mon parcours. Mon deuil n’est pas terminé et ne le sera jamais au plus profond de moi, mais il faut avancer la vie est belle et se battre chaque jour, et relativiser …. Stay positive
Je suis émue. Mes larmes coulaient (et coulent encore maintenant) pendant la lecture de ton article. Il est tellement bien écrit, il est si touchant.
Je te souhaite beaucoup de bonheur pour la suite ❤️
Quel beau texte. J’ai du arrêter de lire deux fois car mes larmes me brouillaient la vue. Quoi que tu en dises tu as du courage de partager tes pensées avec nous.
Je me retrouve dans ton histoire. J’ai moi même perdu mon père de la même manière. Tes mots font du bien. Même si mon deuil est beaucoup moins récent. J’ai perdu mon père a l’âge de 8 ans et j’ai le même âge que toi. C’est assez troublant car même si on ne se connaît pas j’ai l’impression de lire une amie qui me raconterait son histoire. Je te suis depuis très longtemps, depuis le début je pense et quand tu as annoncé la perte de ton père j’avais l’impression qu’une amie m’annonçait cette tragique nouvelle. J’étais très triste pour toi et ça m’a fait revenir à ce que j’avais vécu en parallèle. Mais ça n’était pas une mauvaise chose. Comme tu le dis si bien, il y a un après difficile mais on peut remonter la pente. Jy suis parvenue et je suis contente que les choses se passent bien pour toi après une année si difficile. Je te souhaite tout le bonheur que tu mérites.
Une grosse pensée pour ta famille en cette période de fêtes. Joyeux Noël Claire et bravo pour ce partage qui je l’espère apportera de l’espoir à beaucoup de monde !
❤
J’ai pleuré en lisant ton texte. Tu écris merveilleusement bien. Il sera toujours près de toi . ❤️
Waw… Tes mots me touchent ainsi que le message que tu fais passer. L’espoir, y croire… qu’il est bien difficile parfois quand l’on traverse des choses si difficiles. Et comme je te comprends quand tu parles de ton repli sur toi, incapable de prendre les petits soucis des autres quand toi, tu vis un drame.
Merci pour ces mots ✨✨
Je suis sans mot, je sanglote, je pleure en lisant tes mots.
❤❤❤
Merci Claire! Simplement un énorme merci
J’ai traversé la même épreuve il y a 3 ans et tu as tout dit avec tellement de justesse…
Ce n’est pas simple d’en parler et le regard des gens et surtout le jugement me mettent parfois encore en colère.
Ce sont nos héros et comme tu le dis si bien, ils continuent de vivre à travers nous
Joyeux noel ❤️
Tes mots m’ont bouleversé! Pour avoir perdu un de mes proches de la même manière je comprends tellement ta peine. Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite et dis toi que ton papa restera toujours près de toi mais d’une autre façon. Tu es une femme forte et tu peux être fière d’avoir réussi à te redresser <3
Quel magnifique texte Claire.
Je me retrouve malheureusement dans beaucoup de passages de ton récit, ayant perdu ma soeur puis mon papa. Deux deuils différents mais tout aussi douloureux. Heureusement le temps nous apaise un peu, faisant place à tous ses souvenirs qui restent. Aujourd’hui je chéri la moindre photo et le temps précieux de ceux que j’aime. Merci d’avoir partagé tout ça avec nous
Bonjour Claire… Je suis très impressionné par ton histoire et ce qui te arrive… Il y a 1 mois j ai perdu mon copain suite à un arrêt cardiaque…ou encore la morte subite… On étiez jeunes et on avais pleins des projets et des plans ensemble et surtout il étais mon âme sœur !
Il avais parti à Dubai pour des affaires et plus jamais revenu ! Le 11 novembre on a parlé la dernière fois et on se dit à quel point on s aime et comment on a de la chance de vivre une si belle histoire d amour ! Quelques heures plus tard il a plus reçu mes messages ! J ai appris le deces par instagram qq jours plus tard…il habité à Paris et j avais pas de contact avec sa familie ! Je sais seulement q il es repatrie en France puis vers son pays d origine ! Je sais même pas où il faut aller pour faire mon deuil je sais même pas à qui contacter… Je vis un cauchemar… J ai perdu mon âme sœur, mon destin, et ma vie n as aucun sens ajourdhui ! Il y a tellement des choses que j aimerais lui dire et j espère un jour on se retrouvera !
Ton histoire ma beaucoup aidé à surmonter ma douleur !
Je te souhaite beaucoup de bonheur et des joyeuses fêtes !
Catalina !
J ai dû arrêter trois fois de te lire, je pleure et je n arrive pas à me reprendre. Tu espérais que ton article fasse écho, il aura fait une tornade dans ma tête. Merci pour ces mots justes, j espère aussi un jour arriver à les écrire comme toi. Courage et bravo d être aussi forte!
Votre texte est très émouvant et très bien écrit ! ❤
Je tiens tout d’abord à vous faire part que je salue votre travail d’écriture et la mise à nue de vos sentiments ❤
Je suis triste pour vous et votre famille de ce deuil, de ces deuils qui ont touchés votre entourage au complet Je vous envoie juste ce petit message pour vous dire que je partage votre peine même si je n’ai pas connu de situation identique à la vôtre je vous soutiens sincèrement ❤
Je vous souhaite tout le bonheur du monde, même si je sais que ces événements entachent un peu plus cette conception du bonheur, je sais que vous aurez encore de quoi sourire dans votre vie, parce que vous êtes une personne qui le mérite : une personne au grand cœur et à la belle âme ❤❤
Merci Claire pour ce texte magnifique, rempli d’espoir.. j’ai lu un jour une phrases toute simple: ne regarde pas derrière, ce n’est pas par là que tu vas.. et j’essaye d’y penser quand mon esprit vagabonde dans le passé …. Bonnes fêtes de fin d’année et Merci pour tout ce que tu partages avec nous! ❤️
Claire,
Ton article est bouleversant. Une bel exemple de force de caractère et d’espoir!
❤️❤️❤️
… Wow.. Cet article est superbement écrit et tellement émouvant… Tu es une très belle personne Claire, très inspirante
C’est très noble de ta part de mettre des mots sur une si grande peine et de le faire avec autant de justesse. Tu peux être fière de toi Claire, ce bonheur tu le mérites et comme tu dis ces fissures font de nous qui nous sommes et nous rendent parfois plus forts. Je vous souhaite à toi et tes proches tout le bonheur que vous méritez.
Un très beau message d’écoute et d’espoir derrière une situation tragique..
Merci à toi.