7h00, Paris, 1er octobre 2019. Je me réveille seule dans mon petit Airbnb, à deux pas de la tour Eiffel. J’ouvre le store : il pleut des cordes. Cela n’entachera en rien ma bonne humeur matinale. Même si ça m’embête un peu quand même car j’ai une tonne de choses à shooter. Je m’habille, j’enfile une tenue confortable, mon ordinateur sous le bras, une casquette vissée sur la tête, et je pars en quête d’un café. Au coin de la rue je m’installe en terrasse malgré la pluie. Le serveur me regarde un peu de travers, mais il ne sait pas que mon petit plaisir, c’est d’être seule dans une grande ville, et de regarder les gens défiler devant moi, leur inventant une vie. De toute façon, je suis à l’abri de la pluie. J’ai beau être un extravertie, hyper sociable, je suis également une grande solitaire. J’aime être seule, j’aime me perdre dans les méandres de mes pensées, dialoguer avec moi-même, me poser des questions, y répondre. Même si j’apprécie plus que tout la compagnie des autres, la mienne me contente tout autant. Je ne sais pas encore que je vis mes derniers instants d’innocence. Si j’avais su, j’aurais savouré encore plus ces moments.
L’animation matinale des grandes villes me fascine, je pourrais rester des heures à regarder une ville se réveiller et s’animer. C’est drôle de voir que New-York ne se réveille pas de la même manière que Paris. De même que Bruxelles ne se réveille pas de la même manière que Londres. Les gens sont différents aussi. Je commande un café, un croissant. Un deuxième café. Je pianote sur mon ordinateur, entamant ma journée de travail. Un troisième café. Il est sacrément bon. Je regarde le défilé des parapluies devant moi, de moins en moins nombreux. La pluie se calme, le soleil arrive. Ma bonne humeur décuple. Il est déjà 13h, le soleil brille et le ciel est dégagé. Quelle chance, on va pouvoir faire de jolies photos. Dans une heure, Pauline va arriver pour deux jours de shooting. On va profiter un peu aussi, j’ai réservé dans de chouettes restaurants. Tout va merveilleusement bien. Je me rappelle encore lui avoir dit quand nous sommes parties en balade dans Paris : je suis enfin heureuse. Je suis amoureuse, j’emménage avec lui cette semaine. Je suis diplômée après 7 ans de dures labeurs. J’en ai fini avec mes problèmes de santé. Mes frères ont trouvé un super chouette appartement, je suis heureuse pour eux. Ma boîte fonctionne bien, j’ai trouvé une nouvelle assistante avec qui je pense que je vais pouvoir faire un beau chemin. Je suis bien entourée. Tout va bien, aucune taches d’ombre à l’horizon. Le ciel est d’ailleurs toujours dégagé sur Paris.
On achète un café à 15€ chez Saint Laurent. Quelle connerie. On rigole, on fait des vidéos, des photos, on travaille mais on s’amuse encore plus. L’insouciance. On rentre en fin d’après-midi pour se changer pour shooter à nouveau. Le ciel s’assombrit, on hésite à repartir shooter mais on y va quand même. Si j’avais su. Nous sommes sur le Champs de Mars quand la tempête se lève. Le vent commence à souffler, la pluie à gifler. On galope à la recherche d’un abri, et on échoue avec une trentaine de personnes dans un kiosque au milieu des champs. Le spectacle est à la fois effrayant et magnifique. Autant vous dire qu’un kiosque ça ne protège pas de grand chose. Les gens crient, rigolent, on court dans tous les coins du kiosque pour échapper aux rafales de pluie et de grêle qui s’abattent sur nous. Pendant quinze minutes intenses en émotions, on combat la tempête. Comme si le ciel m’envoyait un message. Comme un au revoir. Ou un adieu. Mais je ne le sais pas encore. La tempête s’éloigne, on arrive enfin à finaliser le shooting. On rentre à l’appartement, euphoriques, encore sous l’adrénaline procurée par la tempête.
Paris, 18h00. Le téléphone sonne. « Mommy » s’affiche à l’écran. Je suis occupée, j’hésite à décrocher mais finis par le faire au bout de quelques sonneries. Elle me demande si je suis seule. Pourquoi ? Elle s’étrangle dans ses sanglots. Mon sang ne fait qu’un tour. Papa s’est suicidé. Un hurlement. Le cœur qui se déchire. L’insouciance qui s’envole. La vie qui bascule à jamais.
Paris, 18h03. L’adrénaline. Une adrénaline d’un genre nouveau. Le sentiment de devoir faire mille et une choses. Appeler Luka. Entendre sa voix, s’effondrer. Appeler ma belle-mère. Lui expliquer. Booker de nouveaux trains pour rentrer au plus vite. Faire sa valise. Rendre le Airbnb. Attendre le Uber. Interminablement. Acheter des cigarettes. Deux paquets. S’arrêter à une terrasse pour boire un verre en attendant. Deux verres. Trois verres. Une cigarette. Deux cigarettes. Le vin n’a aucun goût, les cigarettes non plus. La vie n’a plus aucune saveur. Le téléphone sonne sans arrêts. Les larmes coulent inlassablement. Le sentiment d’être dans un monde parallèle, le monde est à l’arrêt autour de moi, plus rien n’existe, le mode pilote automatique s’est enclenché.
Beaucoup vous diront qu’ils ne se rappellent de rien des jours qui suivent l’annonce de la mort d’un proche. Pour ma part, je me rappelle de chaque détail, de chaque regard croisé. Du chauffeur Uber qui m’a souhaité du courage en nous déposant à la gare après 45 minutes de trajet au téléphone avec ma mère. Du regard de la dame que j’ai bousculée en perdant l’équilibre en sortant du train une fois arrivée à Bruxelles et qui a lu la détresse dans mon regard, me rendant un regard compatissant encourageant. Des bras de Luka dans lesquels je me suis effondrée à la sortie du train. De la cigarette que j’ai fumée quand on s’est arrêtés sur l’autoroute pour faire le plein d’essence. Bizarrement, je me rappelle avoir dormi sereinement dès la première nuit. Comme si mon corps pressentait qu’il allait devoir affronter des mois terribles et qu’il devait recharger ses batteries dès qu’il le pouvait.
Juin. Ca y est, la maison est vendue. Cette maison qui aura vu toute ma famille grandir depuis 23 ans est partie en moins d’une semaine. J’ai à peine eu le temps de pouvoir digérer la mise en ligne des photos de mon chez moi sur Internet. Ces murs qui connaissent tous mes secrets, ne m’appartiendront bientôt plus. Nous attendions ce moment avec impatience, mais une fois le fait accompli, c’est autre chose. Bientôt, je devrai dire au revoir à tout ce que j’avais comme repères depuis mon enfance. Mais bientôt, ma maman pourra venir vivre près de moi, près de nous.
Juin, quelques jours plus tard. « Mommy » s’affiche sur l’écran de mon téléphone. Comme à chaque fois, je bondis dessus. Un médecin a essayé de l’appeler plusieurs fois, ils cherchent à joindre le tuteur de ma grand-mère. A savoir moi. Quand mon père est décédé, ma grand-mère étant déjà malade, c’est moi qui ai repris sa tutelle. Atteinte de démence précoce, toutes les semaines je lui ré-expliquais ce que mon père avait fait, le geste qu’il avait posé. Toutes les semaines je la rassurais en lui disant que tout irait mieux très bientôt. Juste avant le confinement, nous avions fait nos premiers progrès depuis des mois : une balade dans le couloir ! Elle qui n’avait plus quitté sa chambre depuis le décès de mon père. Le confinement est arrivé. L’isolement est arrivé. Plus personne ne pouvait la rassurer. La maison de repos dans laquelle elle séjournait m’avait prévenue qu’elle avait été testée positive au Covid, mais sans symptômes graves. Le seul problème, c’est qu’elle ne pouvait plus s’alimenter à cause de sa gorge trop serrée. Ne pouvait ou ne voulait… je ne le saurai jamais. Elle s’est éteinte quelques jours plus tard à l’hôpital, après que j’ai pu lui faire un dernier adieu seule, le Covid empêchant toutes visites de la part du reste de la famille.
Juillet. A l’heure où je vous écris ces mots, je suis dans les Pouilles en train de profiter de mes vacances d’été, je ne sais pas pourquoi j’ai mis ce que j’avais dans ma tête par écrit. C’est peut être un peu ma thérapie à moi, écrire, mettre des mots sur ce qu’il se passe dans ma tête. Peut-être que si j’écris ce que je revis en boucle dans ma tête tous les jours depuis le 1er octobre, peut-être que cela finira par disparaitre de mes pensées. Peut-être que si c’est écrit quelque part, mon cerveau me laissera un répit, parce qu’au fond, si tous les jours depuis 6 mois je revis cette journée dans ma tête, c’est peut-être parce que je ne veux pas oublier ?
Novembre. Le grand jour approche. Les caisses de cartons commencent à s’accumuler dans les couloirs. On rigole quand on retrouve un objet improbable en vidant une pièce. On pleure quand on retrouve un objet oublié qui nous rappelle un souvenir de notre enfance si heureuse. C’est dur, plus dur que ce que je n'aurais jamais imaginé J’ai l’impression d’effacer petit à petit toutes traces de mon passé, de son passé. La maison est grande, nos appartements si petits en comparaison. Le temps file. On doit sacrifier beaucoup de choses qu’on aurait voulu garder éternellement. En fait, j’aurais voulu ne jamais avoir à faire ça. J’aurais voulu que mon père reste avec moi éternellement.
Il n’y aura plus de commande de petits pains à la boulangerie le dimanche matin. Il n’y aura plus de son de tracteur dans le champ. Il n’y aura plus de Marnette party dans le jardin. Je n’entendrai plus le plancher craquer quand ma mère descend prendre son café. Le soleil ne me réveillera plus tôt le matin, dans ma chambre où j’ai toujours eu la flemme d’installer des stores. L’odeur de purin de la ferme à côté ne titillera plus jamais mes narines. Je n’aurai plus à me plaindre du wifi que je ne captais pas à cause des murs épais de cette vieille fermette. Je ne plongerai plus dans la piscine les jours de canicule. Les chants matinaux de mon père resteront à jamais dans les murs de la maison et dans nos souvenirs.
Le camion arrive, les déménageurs rigolent, je leur sers du café dans des tasses Winnie l’ourson. On passe l’aspirateur. On prend les poussières. Tout ce qui nous appartient prend ensuite le chemin de sa nouvelle vie en direction de Bruxelles. On embarque également dans les voitures, en route nous aussi pour notre nouvelle vie à Bruxelles, ensemble, tous les 4. L’enfance derrière nous, le premier livre de notre vie définitivement fermé, prêts à en écrire un nouveau.
J’écris vraiment comme une thérapie. Ne me dites surtout pas que je suis forte de partager tout cela avec vous. Je ne le suis pas plus ni moins que toute personne qui traverse ce genre de drame. La seule force que j'ai peut-être, c'est de rendre public ces pensées. Si je le fais, c'est parce que je pense qu'elles peuvent faire écho en certaines personnes, qu'elles peuvent aider autant des personnes qui traversent des épreuves similaires à s'identifier, que des proches qui ne comprennent pas et se sentent impuissants à faire le premier pas pour aider. Chaque personne réagit bien évidemment différemment, mais le dénominateur commun que j'ai trouvé à toutes les personnes avec lesquelles j'ai discuté et dans les différents livres que j'ai lus, c'est qu'on se sent un peu soulagé quand on comprend qu'on n'est pas seul, et que l'on comprend que l'on traverse un processus que d'autres ont vécu avant nous et que d'autres vivront après nous.
On n'imagine pas à quel point on peut être armé pour faire face à de telles situations. Notre corps et cerveau ont des capacités cachées qu’ils sortent comme un bouclier le moment venu. Le processus de deuil après suicide, est un processus complexe, qui commence par une phase de dépression profonde qui durera jusqu'à ce que les plaies soient cicatrisées. Une fois l'adrénaline des premières semaines épuisées, le deuil prend d'autres dimensions et s'ensuit des phases très anxiogènes : colère, culpabilité, déni, solitude, dépression ... Petit à petit, c’est également tous les repères que vous aviez jusqu’alors créés qui s’effacent. Mais en disparaissant, ils laissent place à d’autres repères, qui petit à petit, vous permettent de vous reconstruire. Le deuil fait mal, le deuil vous plonge dans une dépression profonde, mais c'est un passage obligé. Il faut l'accepter, le vivre, s'écouter, pour pouvoir réapprendre à vivre sans la personne disparue. Si on m'avait dit début 2019 que j'aurais à affronter toutes ces épreuves l'année suivante, je n'aurais jamais cru que je pourrais tenir encore debout. Et pourtant, aujourd'hui, je me tiens debout, je vous écris ces mots, et je me sens plus forte que jamais. Mon âme est fissurée à jamais, mais j'ai réussi à en faire aujourd'hui mon arme, ma force, même si parfois cette âme blessée peut être ma plus grande faiblesse.
Perdre un proche de suicide n’est pas un deuil classique. Il y a des dimensions au deuil après suicide qu’on ne connaît pas dans un deuil « traditionnel » même si chaque disparition est tragique. Dans le cas d’un suicide, le plus dur est d’arriver à arrêter de chercher la personne sur qui remettre la faute. Il n’y a pas de coupable. Le suicide est complexe et multifactoriel, il n'y a pas de cause unique entourant le passage à l'acte. Il m’aura fallu plus d’un an pour vous dire comment mon père était parti. Un an pour moi-même comprendre ce nous m’arrivait, à ma famille et à moi. Je ne pouvais pas aborder ce sujet ici, sans être de mon côté un peu plus en paix avec la situation. C’est classique, on ressent une certaine pudeur face au suicide. Quand quelqu’un vous demande ce qu’il s’est passé et que vous dites qu’il s’est suicidé, la personne en face de vous va toujours avoir un geste de recul et perdre ses moyens. Soit elle va entrer dans une phase de curiosité malsaine et demander des détails, soit elle va bégayer des « désolés », et ne plus savoir où se placer. La société pose un réel tabou autour de ce geste. Les gens ne comprennent pas, et c'est normal. On ne comprend la souffrance que lorsqu'on le traverse soi-même (et j'aimerais tellement que personne d'autre n'ait à vivre ça un jour). De mon côté, j’en ai toujours parlé ouvertement et de nombreuses fois, j’ai vu que je mettais mal à l’aise. Et puis, il y a tous les gens qui « savent », et qui vous traitent différemment, comme si vous étiez en sucre et que vous alliez casser à tout instant. On se sent différent, comme atteint de maladie. Les gens chuchotent, s'écartent. Cela a créé de mon côté un certain isolement social au début. Je voyais que je mettais mal à l’aise, donc je m’éloignais, pour me préserver et préserver les autres.
Cet isolement social était encore accentué par l’égoïsme que j’ai développé dans les premiers mois qui ont suivi le décès de mon père. Je ne pensais qu’à moi et à ma famille. C’est normal me direz vous, mais j’en arrivais à un stade où tout me semblait moins important que ce que je vivais, et je n’arrivais plus à écouter les autres parler de leurs petits problèmes du quotidien pendant que « moi JE vivais un drame ». J’ai mis du temps à m’en rendre compte, à réapprendre à vivre avec les autres, à accepter que l’on vit tous des choses différentes et que cela nous atteint tous de manières différentes avec plus ou moins d’intensité. Apprendre à sortir de ma bulle pour vivre à nouveau. Apprendre à revivre en société. Apprendre à ne pas être définie par le geste de mon père et éviter que ce dernier ne me définisse.
Les premiers mois qui ont suivi le décès ont été compliqués. Je pense même que je me suis sentie encore plus mal quelques mois après que dans les semaines qui ont suivi le décès de mon père. Au début, mon humeur oscillait entre colère, culpabilité, soulagement et même, honte. Un jour j’inondais mon quotidien de ses photos, me demandant si j’aurais pu faire quelque chose pour le sauver. Le lendemain je rangeais tout parce que je ne pouvais plus voir de photos de celui que j’estimais m’avoir abandonnée. C’est le plus difficile dans un deuil après suicide : déculpabiliser et calmer sa colère. Je me reprochais de ne pas avoir fait telle chose, de ne pas avoir compris. J'analysais sans cesse les mois précédant sa mort. La phase d'interrogation est longue, et arriver à passer au-dessus demande un travail sur soi de titan. Je n'arriverai jamais à décrire la douleur que j'ai pu ressentir. J'avais la sensation que l'on me déchirait de l'intérieur, j'avais besoin de hurler, de frapper dans mon coussin.
Il m’aura fallu un an pour dompter ce deuil, cette colère, les comprendre, faire de cette plaie béante une force qui me fait avancer. Un an pour que la vie retrouve ses couleurs, que peu à peu les fleurs brûlées reprennent vie, arrosées par mes larmes quotidiennes. Aujourd'hui, je ne pleure plus tous les jours, mais il m'arrive encore régulièrement de devoir me garer sur le bord de la route pour crier dans mon volant et faire sortir mes larmes. J'ai un deuil très solitaire, bien que je m'exprime à l'écrit ici "à beaucoup de monde", j'ai du mal à pleurer en présence d'autres personnes. Je préfère me promener, m'isoler et laisser libre court à mes pensées jusqu'à ce que j'évacue ce qui devait sortir. Je pleure encore régulièrement, mais c'est différent qu'avant. Mes larmes sont bizarrement sereines.
Concernant mon processus de guérison (si on peut appeler cela comme ça), je ne me suis pas faite aidée par des professionnels. J'ai décidé de faire ma thérapie seule, en lisant des livres (je vous conseille les livres du psychiatre Christophe Fauré), et en m'entourant des bonnes personnes pour discuter. J'ai également fait des massages (chez Martine de Richeville notamment). C'est bizarre, mais ca me faisait du bien, comme si cela évacuait tout ce que mon corps emmagasinait. Mais chaque personne est différente, ce qui a fonctionné pour moi ne fonctionnera pas pour d'autres, et il existe beaucoup de méthodes qui peuvent vous aider : séances de psy, séances avec des kynésiologues, reiki, hypnoses... Si vous avez aussi traversé des épreuves difficiles, n'hésitez pas à laisser en commentaire votre témoignage afin que les personnes qui lisent cet article puissent peut-être trouver des informations pouvant leur être utiles.
On vit dans un monde impitoyable, rempli d’injustices mais aujourd’hui j’ai envie de vous faire parvenir un message d’espoir, on s’en sortira, on arrivera à l’apprivoiser. La vie vous fera de sales coups, vous donnera l'impression que vous ne vous en sortirez jamais, mais sachez que même si vous garderez en vous à vie les séquelles de votre passé, l'avenir vous réserve également de belles surprises. Trouvez en vous le courage et l’envie de vivre, trouvez ce qui vous fera vibrer aujourd’hui et même si demain ce qui vous fait vibrer aujourd’hui vient à disparaître, trouvez autre chose. C’est un combat, c’est une guerre. Mais la vie est belle, remplie d’imprévus, joyeux et malheureux, mais dans tous les cas, elle vaut la peine d’être vécue jusqu’au bout. En un an j'ai dit adieu à mon père, ma grand-mère, ma maison d'enfance, mais je peux vous jurer que malgré ça, aujourd'hui je suis plus heureuse plus que je ne l'ai jamais été et j'ai foi en un avenir heureux, même si je sais que je traverserai encore beaucoup d'épreuves au court de mon existence.
Mon père vivra au travers de moi tout au long de mon existence. Il sera toujours présent dans chaque geste que je poserai à l'avenir. Pour lui, je vivrai ma vie pleinement. Pour lui, je serai heureuse et je continuerai à arborer le sourire qui m'a toujours caractérisé.
Si vous avez besoin de parler, si vous êtes isolés, n’hésitez surtout pas à chercher de l’aide. Même si la démarche n'est pas facile, il n'y a aucune honte à ressentir le besoin de se faire aider. Si vous ne trouvez pas d’oreille attentive autour de vous, des professionnels sont là pour vous écouter.
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